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CSSS de Sept-Îles
- Historique de l'établissement
- Fondateurs
- Profil de l'établissement
- Site Web
- L'établissement en images
- Profil du Département de pharmacie
- Historique des chefs
- Petite histoire de la pharmacie hospitalière
- Fil du temps
- Le personnel
- Les auteurs
Historique de l’établissement
1959 | Annonce par le premier ministre Duplessis du début de la construction |
1959 | Fondation de l'Hôpital St-Joseph de Sept-Îles |
1961 | Incorporation de la fondation sous le nom « Hôpital de Sept-Îles », propriété du gouvernement de la province de Québec |
1962 | Ouverture des portes le 13 juin |
1981 | Changement de nom pour Centre hospitalier régional de Sept-Îles |
2004 | Fusion avec le CLSC/CS des Sept-Rivières et création du CSSS de Sept-Îles |
Fondateurs
- Gouvernement du Québec
Profil de l'établissement au 31 mars 2008
- Catégorie : CSSS
- Nombre de sites : 3
- Dépenses 2007-2008 : 65 000 000 $
- Nombre d’employés : 990
- Nombre de médecins : 23 médecins de famille et 33 spécialistes
- Nombre de lits de courte durée : 117
- Nombre de berceaux à la pouponnière : 15
- Nombre de lits de longue durée : 95
- Nombre de civières à l’urgence : 10
- Nombre d’admissions de courte durée en 2007-2008 : 3723
- Nombre d’admissions de longue durée et de réadaptation en 2007-2008 : 18
Site Web
L'établissement en images
Source : Société historique du Golfe, fonds général, ANQ-1463
Source : Archives du CSSS de Sept-Îles
Profil du Département de pharmacie au 31 mars 2009
Ressources humaines
- Pharmacien chef de département : 1
- Pharmaciens : 8,4 ETP
- Assistantes techniques seniors en pharmacie : 9 ETP
- Agente administrative classe III : 1 ETP
Heures d’ouverture par semaine
- 56
Historique des chefs du Département de pharmacie
n. d. à 1973 | Roger Rouleau |
1973 à 1992 | Marc Normand |
1992 à 1995 | Pierre Archambault |
1995 à 1998 | Alice Bourgeois |
1998 à 2003 | Stéphane Chiasson |
2003 à aujourd'hui (au 01-01-2011) | Alice Bourgeois |
Source : Archives personnelles de Nicole Pouliot
Source : Archives personnelles de Nicole Pouliot
Source : Archives personnelles de Nicole Pouliot
Source : Archives personnelles de Nicole Pouliot
Petite histoire de la pharmacie hospitalière
M. Pierre Archambault, pharmacien au CSSS de Sept-Îles pendant près de 33 ans, raconte spontanément une particularité, sans aucun doute unique en province, vécue par le Département de pharmacie de l’Hôpital de Sept-Îles.
Jusqu’aux années 1990, la pharmacie de l’Hôpital de Sept-Îles couvre les besoins de tous les dispensaires de la Basse-Côte-Nord, c'est-à-dire de Rivière-au-Tonnerre à Rivière St-Paul en incluant l’Île d’Anticosti. Il s'agit alors de petits villages s’étalant sur un territoire de 1000 km2 dépourvu de route. Les dispensaires sont principalement gérés par des religieuses et rarement visités par les médecins. La clientèle est aussi d'origine anglophone, francophone ou amérindienne.
En plus de desservir ces communautés, un pharmacien, accompagné d’une assistante technique, doit également les visiter une fois par année. Le moyen de transport retenu est un petit avion de moins de dix places.
Au départ, la demande est simple : il s'agit d'acheminer les commandes de médicaments. Il faut cependant peu de temps à l’équipe de professionnels pour développer des mécanismes visant à améliorer la qualité et la sécurité des services offerts. Des rapports mensuels, l’éducation aux meilleures pratiques en passant par les vérifications scrupuleuses de toutes les transactions, sont autant de méthodes mises en place. Des changements majeurs dans les pratiques de ces milieux ont pu être observés grâce aux jeunes professionnels en place à l’époque.
M. Archambault se souvient aussi, avec un sourire coquin, du programme Malades sur pied implanté par le gouvernement provincial pour fournir les médicaments à certaines clientèles ambulatoires. La ville n’étant pas très populeuse à ses débuts, plusieurs faits cocasses ont marqué ces années!
Finalement, c’est avec fierté que M. Archambault parle de l’évolution de l’utilisation du pharmacien de garde. Des années 1960 au milieu des années 1980, les appels sont principalement logés par les infirmières et le motif de la demande est de servir des ordonnances. Par la suite et jusqu’au début des années 2000, ce sont surtout des médecins à la recherche d’informations et de conseils qui contactent les pharmaciens. Maintenant, près de 50 % des appels proviennent de patients en oncologie souhaitant une réponse à une question ou cherchant, entre autres, du soutien en raison de complications ou d’effets secondaires non prévus. Ceci marque, selon M. Archambault, un changement majeur dans la pratique de la pharmacie, changement qui s’est avéré bénéfique pour la clientèle.
Fil du temps
1962 | Dès l'ouverture, adoption d'un dossier pharmacologique papier |
Fin des années 1960 | Embauche d'un premier pharmacien laïque, M. Rouleau |
1970 | Implantation de la distribution centralisée par l’intermédiaire d’un grossiste |
Avant 1976 | Formation du comité de pharmacologie |
Avant 1976 | Les ordonnances se font avec une machine à écrire Underwood |
1978 | Adoption d'un formulaire (liste de médicaments) |
1980 | Implantation d'un centre d'information local sur le médicament |
1981 | L'Hôpital de Sept-Îles devient un centre à vocation régionale, alors que le Service de pharmacie offre cette couverture depuis son ouverture en 1962 |
1985 | Aménagement d'une hotte pour les préparations stériles de médicaments, dont les médicaments en oncologie |
1985 | Préparation d'alimentation parentérale |
1985 | Service de pharmacocinétique des aminosides et de la vancomycine |
1987 | Le Service de pharmacie devient un Département relevant de la Direction des services professionnels |
1992 | Mise en place du service centralisé d'addition aux solutés (SCAS) |
1992 | Implantation de la gestion informatisée |
1995 | Préparation d'une antibiothérapie intraveineuse à domicile |
1998 | Formation d'un comité pharmacie-soins infirmiers |
1998 | Création de la clinique du diabète. Une fois par mois, les usagers vivant avec le diabète sont rencontrés pour recevoir du soutien et des conseils répondant à leurs besoins particuliers |
1998 | Développement du Service en oncologie incluant la prise en charge complète de tous les usagers recevant des traitements |
1998 | Le Département de pharmacie est désigné comme centre de distribution régional (Est de la Côte-Nord) pour les produits immunisants |
1999 | 5 postes (ETP) de pharmaciens à l'organigramme |
2000 | Création de la clinique d'anticoagulothérapie. À ce jour, cette clinique compte plus de 400 usagers |
2002 | Inspection de l'Ordre des pharmaciens du Québec |
2004 | Modernisation de locaux au coût de 700 000 $ |
2005 | Agrément par l'Université Laval comme milieu de stage pour les résidents en pharmacie |
2006 à 2007 | Adoption d'un plan de développement organisationnel |
2008 | Dépôt du plan d'implantation du projet SARDM (système automatisé et robotisé pour la distribution des médicaments) |
2009 | Inspection de l'Ordre des pharmaciens du Québec |
2009 | Automatisation du secteur distribution |
Le personnel du Département de pharmacie
Source : Archives du CSSS de Sept-Îles
Auteurs de la fiche historique
Cette fiche a été rédigée par Pierre Archambault, Alice Bourgeois, Nicole Pouliot et Lise Tousignant en 2009.
Avis au lecteur
Cette fiche historique a été rédigée par un représentant de l'établissement membre du Département de pharmacie. La version publiée de cette fiche historique a été revue et approuvée par son auteur avant la diffusion sur le site de l'A.P.E.S. À noter que le fil du temps est une liste non exhaustive des principaux événements ayant marqué l'histoire du Département de pharmacie.