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La plus récente étude sur le nombre de pharmaciens dans les hôpitaux démontre une pénurie dans les milieux hospitaliers de la Gaspésie.

Selon ce que rapporte l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.), le manque criant de pharmaciens dans les hôpitaux de la province, incluant ceux de l’Estrie, nuit considérablement aux soins de santé. L’A.P.E.S. dénonce l’inaction du gouvernement de François Legault dans ce dossier, insistant que cette pénurie de pharmaciens nuit à l’offre de soins pharmaceutiques et à l’usage optimal des médicaments, en plus de priver le réseau de professionnels en mesure d’améliorer l’accès aux soins de santé.

L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) s’inquiète de la pénurie de pharmaciens qui touche actuellement les établissements de santé au Québec, et aussi au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le manque de pharmaciens dans les établissements de santé sur la Côte-Nord crée un taux de découverture de 54% dans les urgences. La situation est d’autant plus préoccupante que le gouvernement n’agit pas sur les causes de la pénurie, selon l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec.

Un an plus tard, la situation ne s’améliore pas dans les hôpitaux de la Côte-Nord quant à la pénurie de pharmaciens d’établissement. 54 % des besoins sont non comblés dans les urgences et ce chiffre s’élève à 100 % en dialyse rénale.

La plupart des besoins en pharmaciens dans les urgences du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont non comblés. Dans la région, 77 % des besoins sont non couverts, selon les données recensées au 1er avril 2024. Aux unités de soins intensifs et coronariens, par exemple, 59 % des besoins sont non comblés. Et en dialyse rénale, le taux de découverture atteint 100 %.

La pénurie de pharmaciens dans les hôpitaux de Chaudière-Appalaches compromet gravement la qualité des soins, selon l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.).

En pleine période de compressions en santé, l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) tire à nouveau la sonnette d’alarme.

En pleine période de compressions en santé, l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) déplore le manque de pharmaciens dans les établissements de santé, dont les hôpitaux de la Capitale-Nationale.