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Le 25 mars dernier a eu lieu la présentation du budget du Québec 2025 par le ministre des Finances, M. Éric Girard. La directrice générale de l’A.P.E.S. a eu le privilège d’être invitée au huis-clos qui précède le dévoilement du budget au grand public, ainsi qu’au cocktail du gouvernement qui a suivi. Retour sur le fil des événements.

89 % des besoins en pharmaciens sont non comblés dans les urgences de la Chaudière-Appalaches, affirme l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) dans sa dernière enquête dont les résultats ont été dévoilés, le 31 janvier. L’association déplore que le gouvernement n’ait toujours pas octroyé de mandat de négociation bien que l’entente de travail avec ses membres soit échue depuis deux ans.

Le Mois de la reconnaissance de la pharmacie offre à l’A.P.E.S. une autre occasion de mettre en lumière votre expertise et votre contribution en tant que professionnels de la santé, ce qu’elle fait dans le cadre de ses publications sur les réseaux sociaux. Ainsi, le 1er mars, votre Association a donné le coup d’envoi avec une publication qui donne un aperçu de qui sont les pharmaciens d’établissement de santé : nombre au Québec, répartition par milieux, axes de pratique. Le 5 mars, les quatre vidéos produites par l’A.P.E.S. pour illustrer des axes de la profession ont été mises de l’avant, dont la plus récente sur le rôle du pharmacien d’établissement en recherche. Puis le 12 mars dernier, nous avons présenté la première vidéo témoignage d’une patiente sur les soins pharmaceutiques qu’une pharmacienne lui a offerts. Nous vous invitons à demeurer à l’affût, puisqu’une deuxième vidéo témoignage sera diffusée la semaine prochaine.

La Côte-Nord devrait disposer de 38 pharmaciens dans ses établissements de santé mais peine à compler la moitier de ces postes. L'A.P.E.S., toujours sans contrat de travail depuis maintenant deux ans, tente de trouver des solutions viables.

De nouveau cette année, l’A.P.E.S. a fait valoir dans les médias du Québec la nécessité pour les établissements de santé d’affecter des pharmaciens aux unités de soins et dans les cliniques externes où les médicaments sont au centre des soins aux patients.

Des dossiers importants ont marqué l’année qui s’achève et l’A.P.E.S. s’est efforcée de saisir toutes les occasions possibles de mener des représentations dans votre intérêt et dans celui des patients. Aperçu de quelques faits saillants.

Le 26 mars 2024, l’A.P.E.S. déposait son cahier de demandes en vue d’amorcer la négociation visant à renouveler l’entente collective des pharmaciens d’établissement. Ce dépôt a été effectué suivant la demande du MSSS adressée à l’A.P.E.S. en décembre 2023.

La pénurie de pharmaciens dans les établissements de santé, particulièrement en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, compromet l’accès aux soins et l’usage optimal des médicaments. Pourquoi le gouvernement tarde-t-il à agir malgré une entente échue depuis deux ans? Julie Racicot, Présidente de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, nous explique les impacts concrets de cette crise sur les patients et le réseau de santé.

L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) déplore la pénurie de pharmaciens hospitaliers en Gaspésie et aux Îles, et se dit préoccupée par son impact sur les patients.

S’appuyant sur les résultats de sa dernière enquête sur les effectifs, l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) insiste sur les conséquences de cette pénurie. Celle-ci nuit à l’offre de soins pharmaceutiques et à l’usage optimal des médicaments. De plus, elle prive le réseau de professionnels en mesure d’améliorer l’accès aux soins de santé. La situation est d’autant plus préoccupante que le gouvernement n’agit pas sur les causes qui exacerbent la pénurie en refusant d’entreprendre le processus de négociation pour le renouvellement de l’entente de travail des pharmaciens d’établissement. Cette entente est maintenant échue depuis près de deux ans.