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Mot de la présidente et de la directrice générale
Hommage à l’expertise
Dans le cadre de sa mission, l’A.P.E.S. s’assure notamment de la valorisation et de l’avancement de la pratique pharmaceutique. À cette fin, elle s’appuie en bonne partie sur les réalisations de ses regroupements de pharmaciens experts (RPE) et groupes spécialisés (GS) auxquels nous tenons à rendre hommage dans ce billet.
Véritables fleurons de l’Association, les RPE et GS contribuent à la progression et au rayonnement de la pharmacie d’établissement au Québec par leurs travaux et le partage de leurs connaissances.
Les RPE et GS en quelques mots
Au nombre de 12 (10 RPE et 2 GS), les RPE et GS réunissent 226 pharmaciens d’établissement. Ils travaillent présentement sur 25 projets, alors que 29 projets en tout sont inscrits sur le plan stratégique 2023-2025. Uniquement depuis 2018, année où tous les professionnels de la santé ont eu accès sans frais à la quasi-totalité des publications de l’A.P.E.S., les RPE et GS cumulent 31 publications dont 3 guides de pratique sur l’infectiologie, la néphrologie et l’urgence. Enfin, ils couvrent actuellement les secteurs suivants : cardiologie, chirurgie, gériatrie, infectiologie, maladies virales chroniques (groupe spécialisé), néphrologie, pédiatrie, psychiatrie, soins intensifs, soins palliatifs, transplantation d'organes solides (groupe spécialisé) et urgence.
Un travail remarquable!
À la demande de l'A.P.E.S., les membres des RPE agissent comme instances consultatives auprès d'organisations externes et du conseil d’administration. Leur expertise est d’ailleurs régulièrement sollicitée en ce sens. Par ailleurs, leurs réalisations participent à maintenir les pharmaciens d’établissement à la fine pointe dans les secteurs spécialisés. En somme, les RPE et GS contribuent pleinement à élever les pratiques en pharmacie.
Leur travail appuie aussi les représentations de l’A.P.E.S. sur des défis importants. Prenons l’exemple des ratios pharmacien-patients inclus dans les guides sur l’urgence, la néphrologie, l’infectiologie, les soins intensifs et l’oncologie (guide de la Direction de la cancérologie du ministère de la Santé auquel les pharmaciens d’établissement ont grandement collaboré). Ces ratios ont récemment permis à l’A.P.E.S. de présenter les besoins de pharmaciens dans les établissements de santé avec plus de justesse, en comparant le nombre de pharmaciens requis aux unités de soins à celui des pharmaciens qui y sont affectés. En février-mars derniers, lors de sa tournée d’entrevues dans les régions du Québec et de ses communications avec les députés provinciaux, l’A.P.E.S. a ainsi pu illustrer l’inadéquation entre les besoins et la couverture offerte par des pharmaciens en soins pharmaceutiques. Cela s’avérait important, car mesurer le manque de pharmaciens sur la stricte base des postes non comblés ne reflétait plus les besoins. En effet, la pénurie a retardé la création de postes au fil des ans, bien que les besoins des patients, eux, aient continué de croître. La réceptivité de nos interlocuteurs nous porte à croire que l’approche basée sur les ratios s’avère porteuse pour faire progresser le dossier des besoins de main-d’œuvre en pharmacie d’établissement.
Nous avons tous raison d’être fiers de nos groupes d’experts qui sont le reflet des pharmaciens d’établissement : soucieux de standards de pratique élevés, désireux de nouvelles connaissances et d’appliquer les meilleures façons de faire. À tous les membres de nos regroupements, sincèrement
MERCI pour votre engagement et votre apport immense à la profession. Votre leadership et votre dynamisme sont remarquables!