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Entretien avec Katherine Desforges : Déprescription et transfert d'informations dans le parcours de soins des patients âgés | second volet

Publié le 20 juillet 2023 par l'A.P.E.S.

Nous poursuivons notre série avec Katherine Desforges, actuellement à Melbourne, en Australie, où elle réalise une résidence spécialisée sur le sujet de la déprescription à la Faculté de pharmacie et des sciences pharmaceutiques de l'Université Monash. Dans le cadre de ce second entretien, Katherine nous fait part des avancements de son projet de résidence spécialisée en plus d’un suivi de ses autres activités connexes. Plongez dans le second volet d'une série de trois actualités qui vous seront dévoilées chaque mois cet été, en compagnie de Katherine.

Consultez le premier volet de la série en cliquant ici.

A.P.E.S. :  « Bonjour Katherine ! Comment avance votre projet de résidence spécialisée depuis notre dernier entretien en juin dernier ? »

Katherine Desforges (K. D.) : « Au cours du dernier mois, j’ai terminé la rédaction de mon protocole de recherche et des documents liés au projet. Le tout a été soumis au comité d’éthique de l’Université Monash. Après deux jours d’évaluation de l’ensemble de mon projet par les membres du comité, puis de quatre heures d’évaluation des ajustements mineurs demandés et apportés à la soumission initiale, j’ai obtenu leur approbation !

Mon projet de résidence spécialisée, sous la supervision du Dre Emily Reeve, a officiellement débuté il y a déjà trois semaines. À ce jour, j’ai recruté une trentaine de pharmaciens et le processus d’entrevues s’est ensuite mis en branle. J’apprends beaucoup de cette expérience, notamment que les entrevues qualitatives demandent une énorme concentration. En effet, je dois gérer à la fois l’écoute et les réponses dans une langue qui n’est pas la mienne ! De plus, le déroulement du processus d’entrevues exige une gestion efficace du temps, y compris des horaires.  »

A.P.E.S. : « Nous sommes heureux d’apprendre que votre projet est sur la bonne voie ! Quelles autres activités avez-vous réalisées dans les dernières semaines ? »

K. D. : « J’ai eu la chance de rencontrer Benoît Cossette, pharmacien et professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, qui est également de passage en Australie. Benoît a passé une semaine à Sydney avec les chercheuses que j’ai rencontrées en mai dernier, et une autre semaine à Melbourne avec notre équipe. Lors de sa visite parmi nous, il a eu l’occasion de rencontrer mes nouveaux collègues et de discuter de potentielles collaborations futures. Il a aussi donné une conférence très intéressante sur la démarche OPUS-AP et ses résultats.

Il y a quelques semaines, j’ai également donné une conférence aux collègues de notre bureau. Étant donné les nombreux questionnements soulevés, Dre Reeve m’a invité à parler de ma pratique au Québec. Il faut savoir que le titre de professeur de clinique n’existe pas ici, et que peu de pharmaciens jouent à la fois un rôle clinique et un rôle académique. Elle m’a également demandé de discuter des nouvelles activités professionnelles permettant aux pharmaciens québécois de mieux soutenir leurs patients qui découlent de l’adoption du projet de loi 31. Ma présentation a d’ailleurs suscité plusieurs questions, notamment sur le cursus académique en pharmacie au Québec et sur notre rôle clinique en tant que pharmaciens d’hôpitaux. »



A.P.E.S. : « Puisque vous travaillez étroitement avec Dre Reeve, seriez-vous en mesure de nous partager quelques-uns des projets de recherche sur lesquels elle et son équipe travaillent actuellement ? »

K. D. : « Tout à fait ! Je vous propose de regarder cette courte vidéo où nous sommes mises en vedette. »

Notez que l’échange entre Dre Reeve et Katherine se fait en anglais.

A.P.E.S. : « Katherine, nous vous remercions à nouveau pour le temps que vous nous accordez ainsi que pour la réalisation de cette vidéo des plus intéressantes. Nous vous retrouverons pour une troisième et dernière partie en août prochain, un peu avant votre retour au Québec. »

K. D. : « G’day de l’Australie et à bientôt ! »

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