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Retraite annuelle du conseil d’administration des 24, 25 et 26 mai 2017

Publié le 24 mai 2017 par Lyne St-Hilaire, attachée de direction

points saillants

Au printemps dernier, les administrateurs se sont réunis pour leur retraite annuelle. Cette rencontre permet aux nouveaux administrateurs de se familiariser avec les dossiers de l’A.P.E.S. C’est aussi le moment de faire le point grâce aux rapports annuels des comités du conseil d’administration, des comités de l’Entente de travail ainsi que des rapports des délégués aux organismes externes.

Enfin, cette retraite constitue l’occasion de traiter de certains sujets nécessitant des discussions approfondies. Cette année, les administrateurs se sont penchés sur les dossiers suivants :

  • Les mécanismes de gouvernance et les indicateurs de performance du CA;
  • L’état de situation de la planification stratégique;
  • Le réseautage des pharmaciens de GMF et GMF-U;
  • L’état de situation et les orientations futures de l’offre de formation continue de l’A.P.E.S.

Rapport du président

Le président présente les activités auxquelles il a participé en compagnie de la directrice générale et souligne plus particulièrement les activités suivantes :

  • Le 3 avril, deux jeunes français, en collaboration avec l’Office franco-québécois pour la jeunesse, sont venus présenter deux projets informatiques pouvant intéresser les pharmaciens d’établissements de santé. Les projets n’étaient pas particulièrement adaptés aux besoins des établissements de santé du Québec;
  • Le 9 avril, une rencontre avec le comité exécutif de la SCPH a eu lieu concernant le renouvellement de l’entente A.P.E.S.-SCPH. L’exécutif est d’accord avec le projet de renouvellement, mais comme il semble y avoir certaines réticences des administrateurs de la SCPH en ce qui concerne la signature d’une entente particulière avec l’A.P.E.S., le comité exécutif préfère que l’A.P.E.S. maintienne son représentant à leur CA pour l’instant afin d’uniformiser les structures. La proposition sera présentée au conseil d’administration de la SCPH au mois de septembre et à celui de l’A.P.E.S. au mois d’octobre. Si la proposition est acceptée, la SCPH pourra aller de l’avant avec le développement de son système informatique en vue d’accueillir les membres de l’A.P.E.S. qui désireront bénéficier des services de la SCPH;
  • Du 27 au 28 avril, a eu lieu le Colloque des chefs de la région de Montréal. L’A.P.E.S. en a profité pour présenter son plan stratégique;
  • Du 5 au 7 mai, a eu lieu le Congrès annuel de l’AQATP, sous le thème : « Unissons nos voix / voies ». Ce fut un franc succès. Le président et la directrice générale y ont fait une présentation sur l’aide médicale à mourir. Le président mentionne qu’il a également participé à un panel avec les autres présidents d’associations et celui de l’OPQ;
  • Le 16 mai, a eu lieu une rencontre au ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) concernant les difficultés de recrutement de quatre établissements en région. Mme Martyne Charland, directrice de la planification de la main-d'oeuvre salariée et médicale et du soutien au changement, Mme Josée Doyon, directrice des conditions de travail du personnel syndiqué ainsi que trois autres personnes, dont un économiste, étaient présents à cette rencontre. Les échanges ont porté sur des solutions possibles pour atténuer les problèmes de main-d’œuvre dans ces régions. L’A.P.E.S. est en désaccord avec certaines des solutions proposées par le MSSS, comme celle de la télépharmacie ou encore, celle consistant à pourvoir les postes vacants par des pharmaciens de 1er cycle. Le président et la directrice générale ont traité d’organisation du travail, ce qui a permis d’exposer la position de l’A.P.E.S. quant à l’embauche de pharmaciens de 1er cycle et à la télépharmacie. Des solutions pratiques ont aussi été avancées par les représentants de l’A.P.E.S. dont la création de postes à temps partagé entre un établissement en région et un établissement en milieu urbain, ainsi que des places de maîtrise offertes à des candidats prêts à s’engager dans les établissements en difficulté et à être rémunérés comme salariés pendant leur résidence. Le MSSS a formé un comité pour étudier toute l’organisation du travail. L’A.P.E.S. a exprimé son intérêt à y être invitée. Toutefois, le MSSS considère que la participation de l’A.P.E.S. n’est pas pertinente à ce moment-ci. Mme Charland a indiqué qu’actuellement, 84 bourses sont budgétées au MSSS, ce qui correspond au souhait de l’A.P.E.S.

Rapport de la directrice générale

La directrice générale passe en revue les différents éléments du tableau de bord et apporte des précisions quant aux éléments suivants :

Elle souligne qu’il y a eu plusieurs rencontres sur les projets liés au plan stratégique. Elle précise que le 9 mai 2017, en compagnie de Me Annie Roy, elle a rencontré les conseillers de SSQ Groupe financier. En fait, Mme Sylvie Abadie, avec qui l’A.P.E.S. travaille depuis de nombreuses années, prendra sa retraite sous peu et souhaitait présenter sa remplaçante, Mme Anne-Marie Côté.

Par ailleurs, chaque année, l’A.P.E.S. organise une retraite pour les employés de la permanence. Cette année, les sujets qui y seront abordés sont les suivants :

  • Le plan stratégique, afin d’améliorer la compréhension des employés;
  • Le partage des objectifs annuels de chacun;
  • Une présentation des grands dossiers de l’an prochain afin que les employés puissent avoir une compréhension globale des enjeux. Cette année, l’un des dossiers présentés sera la structure de gestion des départements de pharmacie;
  • Les interruptions au travail.

Les formations

  • Le 14 mars 2017, pour la soirée de formation « VIH : nouveautés et surveillance », il y a eu 90 inscriptions, mais seulement 63 sessions connectées;
  • Le 28 avril 2017, pour la journée de formation continue « Revue de traitements », il y a eu 100 participants, dont 88 payants.

La permanence

Les employés

  • Mme Josée Lachapelle est entrée en fonction le 18 avril 2017 pour le remplacement du congé de maternité de Mme Nancy Orrell qui a débuté le 9 mai 2017;
  • Mme Aurélie Volcy, archiviste, est entrée en fonction le 8 mai 2017. La directrice générale rappelle qu’il avait été décidé d’embaucher une étudiante en archivistique. Finalement, l’A.P.E.S. a recruté une archiviste qui possède une maîtrise en gestion de l’information. Elle travaillera également sur les métadonnées des documents sur le site Web de l’A.P.E.S.

Exercice d’équité salariale

  • La Loi prévoit qu’un exercice d’équité salariale devait être fait à la permanence depuis l’atteinte du nombre de 10 employés. Cet exercice, maintenant terminé, a été effectué par une firme externe qui a rencontré tous les employés.

Politique sur les droits parentaux pour les employés de l’A.P.E.S.

Les administrateurs ont déjà adopté quelques politiques ressources humaines destinées aux employés de la permanence. Le récent congé de maternité d’une employée amène l’A.P.E.S. à clarifier les dispositions relatives aux droits parentaux.

Les administrateurs se déclarent satisfaits de la Politique sur les droits parentaux.

Tournée du président

  • Du 5 au 6 avril, la Tournée du président se poursuivait dans la région de la Montérégie où les trois établissements de cette région ont été visités. Le président et la directrice générale ont pu rencontrer plusieurs membres;
  • Les 10 et 11 mai, la Tournée du président se poursuivait au CUSM où les membres des sites Glen et de l’Hôpital général de Montréal ont été rencontrés.

Conseil d’administration

Votre conseil d’administration

Pour vous permettre de mieux connaître les administrateurs, de courtes notes biographiques sont disponibles sur le site Internet de l’A.P.E.S.

Calendrier des réunions 2017-2018

6 octobre 2017              Réunion régulière

8 décembre 2017           Réunion régulière

2 février 2018                 Réunion régulière

13 avril 2018                  Réunion régulière
                                      Réunion d’office

30 et 31 mai 2018          Retraite annuelle

1er juin 2018                  Réunion régulière

26-27 avril 2018             Congrès annuel de l’A.P.E.S.

26 avril 2018                  Assemblée générale annuelle

Comités du conseil d’administration

En plus des réunions du conseil d’administration, les administrateurs participent aux travaux des comités du conseil. La répartition des administrateurs entre les différents comités respecte non seulement l’intérêt des administrateurs, mais également l’arrimage nécessaire entre les comités, afin d’assurer une continuité et une plus grande efficacité.

La composition des comités du CA est très stable et, pour l’année 2017-2018, ils seront constitués des administrateurs suivants :

Comité de gouvernance et d’éthique

  • Mme Colette Khoury
  • Mme Marie-Ève Moreau-Rancourt
  • M. Raymond Paquin
  • M. François Paradis (président)
  • Me  Annie Roy (invitée)
  • Mme Linda Vaillant

Comité de négociation et de relations professionnelles

  • M. Louis Boisvert (membre actif)
  • M. Dave Charlton (membre actif)
  • Mme Lyne Constantineau (membre actif)
  • Me  Pierre Grenier (procureur)
  • M. Benoît Lemire (administrateur)
  • M. Raymond Paquin (administrateur externe)
  • Mme Rachel Rouleau (présidente)
  • Me Annie Roy (conseillère juridique)
  • Mme Linda Vaillant (directrice générale)

Comité d’audit

  • M. Serge Beauchamp
  • Mme Isabelle Jean
  • Mme Josée Lachapelle (invitée)
  • M. Benoît Lemire (président)
  • Mme Linda Vaillant
  • Mme Diem Vo

Comité d’évaluation de la directrice générale

  • Mme Marie-Ève Moreau-Rancourt
  • M. François Paradis (président)
  • Mme Diem Vo

Comité de planification stratégique

  • M. Serge Beauchamp (président)
  • Mme Bianca Beloin-Jubinville
  • Mme Fanny Blanchet
  • Mme Nathalie Marceau (invitée)
  • M. François Paradis
  • Mme Rachel Rouleau
  • Mme Lyne St-Hilaire (invitée)
  • Mme Linda Vaillant

Comité de gestion des risques

  • M. Yves Benoit (président)
  • Mme Fanny Blanchet
  • Me Charline Ferrié
  • Mme Colette Khoury
  • Mme Jocelyne Perron
  • Mme Linda Vaillant

Gouvernance de l’A.P.E.S.

Évaluation des mécanismes de gouvernance

Le président, M. François Paradis, rappelle que deux mandats ont été confiés à l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP). Le premier porte sur une évaluation des modifications apportées par l’A.P.E.S. à sa structure de gouvernance et le deuxième consiste à proposer des indicateurs de performance du CA. Monsieur Michel Nadeau, directeur général de l’IGOPP, a été invité à présenter le résultat de son analyse du suivi des recommandations qui ont été faites en 2009. Cette analyse démontre que l’A.P.E.S. a bien progressé puisque 53 des 79 recommandations ont été réalisées. Il attribue la note de B+ à l’A.P.E.S. pour sa gouvernance.
Les principales recommandations mises en œuvre par l’A.P.E.S. sont les suivantes :

  • Révision de la taille du CA pour que le nombre d’administrateurs se situe entre 9 et 13;
  • Révision de la composition du CA pour qu’elle soit représentative du membership;
  • Adoption des lignes directrices pour la sélection des administrateurs;
  • Révision de la durée du mandat de la présidence pour la faire passer à trois ans;
  • Modification du processus de nomination des administrateurs;
  • Ajout de membres indépendants au CA;
  • Réorganisation et mise en place des comités du CA;
  • Abolition du comité exécutif;
  • Mise en place d’une rémunération du président conséquente avec le temps consacré à l’organisation;
  • Mise en place de jetons de présence adéquats pour les administrateurs et les membres des comités;
  • Réalisation d’une planification stratégique et mise en place d’indicateurs de performance;
  • Mise en place de fiches synthèses transmises aux administrateurs pour aider la prise de décision;
  • Mise en place d’une formation de base en gouvernance pour les nouveaux administrateurs;
  • Mise en place d’un processus d’accueil et d’intégration des administrateurs;
  • Mise en place d’un manuel complet de l’administrateur;
  • Évaluation périodique du CA;
  • Mise en place d’outils de communication avec les administrateurs.

Il mentionne qu’il n’a pas été possible de confirmer ou d’infirmer si certaines recommandations ont été mises en œuvre puisqu’il aurait fallu réaliser des entrevues avec les administrateurs, sonder les membres ou encore effectuer une autoévaluation des pratiques du CA. Par contre, l’analyse a permis de constater que les recommandations suivantes n’ont pas été réalisées :

  • La réduction de la durée des réunions du CA à un maximum de 4 heures : quatre des six dernières rencontres ont duré entre quatre heures trente et six heures. Il rappelle que les rencontres doivent servir à discuter et à décider;
  • L’ajout de réunions du CA au besoin : il y a eu six rencontres l’an dernier. Il suggère d’en ajouter et de tenir entre six et huit réunions par année afin qu’elles ne durent pas plus de trois heures trente chacune;
  • L’utilisation de temps à autre de la visioconférence pour tenir des rencontres du CA : seules quelques rencontres extraordinaires de courte durée ont été tenues de cette manière. M. Nadeau suggère d’en augmenter le nombre;
  • La mise en place d’un comité des ambassadeurs : l’idée a été retenue, mais la mise en place a été reportée;
  • La réduction de la longueur des procès-verbaux : limiter le contenu aux principaux arguments menant à la prise de décision et aux résolutions adoptées, cinq à six pages au maximum;
  • L’optimisation du calendrier des réunions du CA pour se donner le temps de traiter de sujets stratégiques : il constate qu’il y a beaucoup de temps qui est attribué aux discussions et décisions concernant la gestion. Il recommande de prévoir du temps au début des rencontres pour les discussions et décisions concernant les enjeux stratégiques;
  • La définition des rôles et responsabilités du président du conseil d’administration : la directrice générale mentionne que cet élément a été réalisé;
  • L’offre d’une formation au président du conseil d’administration, adaptée à son rôle et ses responsabilités : la directrice générale mentionne que cet élément a aussi été réalisé.

Par ailleurs, il recommande que les éléments suivants soient ajoutés :

  • La mise en place d’un huis clos à la fin de chaque réunion. La directrice générale mentionne que cette disposition avait été mise en place, mais que les administrateurs n’ont pas jugé nécessaire de la maintenir puisque l’atmosphère des réunions est plutôt conviviale;
  • L’évaluation annuelle de la participation des administrateurs;
  • L’ajout d’un élément à l’article 23 des Statuts et règlements de l’A.P.E.S. quant au rôle stratégique et à la responsabilité du CA dans la préparation et la mise en œuvre d’une planification stratégique.

Enfin, il invite les administrateurs à se questionner sur certains éléments qui n’ont pu être mesurés à la lecture des procès-verbaux. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :

  • L’A.P.E.S. a-t-elle pris un virage plus syndical?
  • L’A.P.E.S. a-t-elle développé de nouveaux mécanismes de pression?
  • L’A.P.E.S. a-t-elle réussi à apaiser le mécontentement de ses membres face au volet « négociation »?
  • Est-ce que les administrateurs se préparent adéquatement pour les rencontres du CA?
  • Est-ce que la présidence joue un rôle plus « affirmé », entre autres, dans la gestion des rencontres?
  • L’A.P.E.S. a-t-elle réussi à mieux communiquer avec ses membres et aussi à mieux les entendre? M. Nadeau reconnaît que beaucoup d’efforts ont été consacrés par l’A.P.E.S. pour mieux communiquer avec ses membres, entre autres, par la refonte de la Tournée du président. Il souligne que dans le réseau de la santé, une grande détresse des membres de différents ordres professionnels est perceptible. Les membres souhaitent être informés, ils veulent être consultés, être entendus.
  • L’A.P.E.S. a-t-elle réussi à adresser et à faire évoluer les enjeux suivants :

    • Pénurie de main-d’œuvre;
    • Écart salarial avec le privé;
    • Problème du « dépannage ».

Le travail effectué par l’A.P.E.S. est considérable, il reste pourtant la notion de stratégie à laquelle l’A.P.E.S. doit consacrer des efforts. Il souligne que la numérisation et la globalisation amèneront de grands changements dans la pratique qui nécessiteront de s’adapter. Il est donc nécessaire de réfléchir dès maintenant pour se projeter vers 2022 et définir quelle sera la pratique du pharmacien en établissement de santé. Il suggère de prendre une heure par réunion pour traiter d’un sujet, par exemple, l’évolution du réseau de la santé, le vieillissement de la population, et inviter les administrateurs à se documenter et à en discuter plus amplement. Il souligne qu’il y a une différence entre la réflexion stratégique et la vigie. Cette dernière consiste à obtenir de l’information pour faire ensuite une réflexion. M. Nadeau suggère que le comité de planification stratégique identifie les thèmes et que les discussions aient lieu entre les administrateurs.

Le deuxième mandat que l’A.P.E.S. a confié à l’IGOPP porte sur une proposition d’indicateurs de performance du CA. M. Nadeau indique que la plupart des organisations ont des indicateurs axés sur le respect des obligations du CA, ce qui est facilement mesurable. Il ajoute qu’il est beaucoup plus difficile d’évaluer la création de valeur à long terme, car ce sont des composantes qui se mesurent difficilement. Il est donc important de se rappeler que les indicateurs de performance ne sont pas une garantie de succès du bon fonctionnement d’un CA.

M. Nadeau propose quelques indicateurs à prendre en considération tout en soulignant qu’ils ne sont pas nécessairement tous facilement mesurables :

  • Taux de présence des administrateurs aux réunions du CA;
  • Durée des mandats des administrateurs : la composition devrait être la suivante : un tiers des membres avec un nouveau mandat, un tiers avec un mandat intermédiaire (trois à cinq ans) et un tiers de « sages »;
  • Nombre de pages de documentation transmises pour chaque rencontre : il devrait y avoir un maximum de 60 pages et l’information devrait être transmise en continu, notamment, par une note d’information aux deux semaines;
  • Nombre de jours entre l’envoi des documents et la date de la réunion;
  • Pourcentage du temps consacré aux discussions stratégiques : les réunions devraient comprendre plus d’espace pour la réflexion stratégique et moins pour les discussions administratives;
  • Durée moyenne des réunions : au plus trois à quatre heures;
  • Nombre de réunions par année : six;
  • Nombre d’heures de préparation des administrateurs : 3 heures;
  • Nombre d’interventions des administrateurs lors des CA : chaque administrateur devrait faire au moins une intervention significative par rencontre.

M. Nadeau mentionne que les administrateurs doivent également porter une attention particulière aux éléments suivants :

  • Compétence et diversité des membres du CA : cet objectif est déjà atteint, mais il faudrait évaluer si la composition est toujours pertinente;
  • Qualité de l’information fournie aux administrateurs : chaque administrateur devrait se renseigner sur ce qui se fait ailleurs;
  • Dynamique et climat au sein du CA : se questionner sur les raisons du dynamisme des réunions;
  • Relations entre la direction et le CA : en cas d’inconfort, le huis clos permet de faire ressortir les éléments qui posent problème.

Dans l’ensemble, la gouvernance de l’A.P.E.S. va assez bien. Les indicateurs ci-dessus sont plus en lien avec l’aspect fiduciaire et il y en a très peu qui concernent la création de valeur. Il suggère aux administrateurs de s’attarder un peu plus sur la réflexion stratégique à long terme. Il faut également réfléchir à la satisfaction du client dans le domaine de la santé, car cet aspect est très absent des documents consultés. Il serait également intéressant de mesurer la pertinence et l’impact des interventions des pharmaciens sur les patients. Il ajoute que c’est le rôle du comité de planification stratégique de réfléchir à des thèmes et à une façon de procéder, mais ce n’est pas son rôle de réfléchir sur l’avenir de la profession puisque ces débats doivent avoir lieu au CA.

En réponse à une question concernant le rôle du comité des ambassadeurs, M. Nadeau mentionne qu’il s’agit plutôt d’un groupe de personnes ciblées qui auraient pour rôle de valoriser la profession de pharmacien, d’expliquer ce qu’il fait. Ce rôle va au-delà de la représentation faite par chacun des administrateurs ou des délégués aux différents comités. Une stratégie de communication pourrait augmenter la visibilité du pharmacien d’établissement de santé auprès du public et serait un atout.

Le président remercie M. Nadeau et, après son départ, les administrateurs ont poursuivi les discussions.

En résumé, l’analyse effectuée par M. Nadeau démontre que la structure de gouvernance dont s’est dotée l’A.P.E.S. est adéquate et qu’elle lui permet de rencontrer ses obligations. Les administrateurs sont satisfaits de cette analyse et sont d’avis qu’il n’y a pas lieu de mettre plus d’efforts que nécessaire sur des indicateurs qui ne sont pas mesurables. Par contre, ils s’entendent pour dire qu’il y aurait peut-être lieu d'aménager un espace de discussion au conseil d’administration pour traiter de sujets plus stratégiques, des sujets qui permettent de se projeter dans le futur et qui vont au-delà de la mission de l’A.P.E.S. Le comité de planification stratégique pourrait être le bon comité du CA pour identifier les sujets et établir un calendrier. Il faudra toutefois s’assurer de ne pas dupliquer le travail des comités, car la vigie est traitée par le comité de gouvernance et d’éthique.

Les administrateurs se disent satisfaits des procès-verbaux, de la fréquence et de la longueur des réunions.

Rencontre annuelle des comités, RPE et groupe de travail

Le comité de gouvernance et d’éthique a rencontré les présidents et secrétaires des comités, RPE et groupe de travail le 30 mars 2017.

Les principaux points qui ressortent de cette rencontre sont les suivants :

  • RPE en soins palliatifs : les membres de ce regroupement sont très motivés et ils mettent beaucoup d’énergie dans la mise à jour du Guide des soins palliatifs qui devrait être publié selon l’échéancier prévu. Le distributeur a d’ailleurs commencé à en faire la promotion;
  • Comité du congrès : les membres ont été un peu moins actifs cette année étant donné l’organisation de l’Événement des pharmaciens 2017 auquel ils contribuaient pour le volet établissement de santé.
  • Comité de formation en gestion : réaménagement de ce comité en cours ;
  • Comité de rédaction du Pharmactuel : une troisième demande d’indexation a été transmise aux administrateurs. Quant aux plans du comité pour souligner le 50e anniversaire du Pharmactuel, un cocktail sera organisé le 2 juin où les anciens rédacteurs en chef ont été invités. Parmi les activités du 50e anniversaire du Pharmactuel, des capsules sur l’histoire et une formation sur la révision d’un article scientifique seront préparées;
  • RPE en psychiatrie : les membres ont souvent des projets très ambitieux et ils souhaitaient avoir un soutien plus important de la permanence. Il leur a plutôt été suggéré d’être plus réalistes et de réduire l’ampleur des projets en cours vu l’impossibilité pour la permanence d’offrir davantage de soutien;
  • RPE en gériatrie : les membres ont travaillé à la rédaction d’un Guide pour l’admission des personnes âgées. Pour l’instant, à la suite de la révision effectuée par Mme Nathalie Marceau et dont les membres du RPE se sont dits satisfaits, l’A.P.E.S. est en attente de la version révisée. L’INESSS avait également envisagé la possibilité d’en faire la révision;
  • RPE en néphrologie : il y a eu une réponse relativement faible au sondage effectué. Malgré les commentaires qui ne semblent provenir que de deux personnes, le RPE fonctionne bien et une collaboration avec le RPE en infectiologie est en cours;
  • RPE en infectiologie : des problèmes avec le forum de l’A.P.E.S. ainsi qu’avec le taux de présence des membres aux réunions ont été soulevés. Parmi ses projets, le RPE a produit un guide qui est actuellement en révision. La directrice générale mentionne que la révision des guides produits par les RPE nécessite beaucoup de temps. L’A.P.E.S. envisage de s’adresser de plus en plus à l’externe pour ces révisions. Mme Sylvie Carle a d’ailleurs été sollicitée pour soutenir la production de ce guide puisqu’il constitue une porte d’entrée vers un guide de pratique. Sa réponse est attendue pour l’été;
  • RPE en première ligne : ce point a fait l’objet de discussions à la retraite annuelle et fera l’objet d’une décision au point 12.2. du présent ordre du jour;
  • Groupe de travail sur les préparations stériles (GTPS) : le mandat du GTPS a été modifié pour y inclure les travaux du groupe de travail sur les préparations non stériles. L’ensemble des procédures non stériles ont été révisées, ce qui représente une quarantaine de procédures. La directrice générale mentionne qu’exceptionnellement, l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) a accès à ces procédures.

Planification stratégique : État de situation

Le plan stratégique 2016-2019 de l’A.P.E.S. a été adopté par le CA en décembre 2015. Il repose sur sept projets qui permettent de couvrir les trois orientations retenues. L’état de l’avancement des travaux pour les projets en cours est le suivant :

Enjeu 1 : L’urgence de définir le rôle du pharmacien d’établissement moderne et la place qu’il devrait occuper dans la nouvelle configuration du réseau

  • Orientation 1 : Adapter et harmoniser la pratique pharmaceutique au sein des établissements de santé en fonction de la nouvelle configuration du réseau

  Projet 1 : Place du pharmacien d’établissement

Le projet 1 vise à définir le positionnement du pharmacien d’établissement de santé à l’intérieur de la nouvelle réalité du réseau de la santé et des services sociaux. L’A.P.E.S. souhaite proposer à ses membres des orientations sur l’organisation des soins et services pharmaceutiques dans le contexte où les fusions amènent les pharmaciens à desservir de nouvelles clientèles. L’objectif du projet est également de soutenir les départements de pharmacie dans une certaine uniformisation de l’offre de soins et services pharmaceutiques.

Le groupe de travail a été créé au mois de mars 2016. Il était constitué de Mme Nathalie Marceau, M. François E. Lalonde, Mme Lyne St-Hilaire et Mme Alice Bourgeois, ancienne administratrice. L’A.P.E.S. souhaite produire un document décrivant une vision d’ensemble portant sur les cinq axes de la profession : soins pharmaceutiques, services pharmaceutiques, enseignement, recherche ainsi que gestion et affaires professionnelles.

De nombreuses consultations ont été faites puisqu’il est nécessaire d’obtenir un large consensus. Une première ébauche de l’axe des soins pharmaceutiques a d’abord été transmise à cinq collaborateurs ciblés pour commentaires et bonification. Par la suite, des rencontres ont eu lieu avec des adjoints concernés par l’organisation des soins pharmaceutiques. Ces rencontres ont fait ressortir certains éléments qui ne font pas consensus comme l’identification de clientèles par l’A.P.E.S. et le côté directif du document. Le CA a donc été consulté sur le maintien ou non de l’orientation actuelle du document et sur la possibilité de publier uniquement le chapitre portant sur l’axe des soins pharmaceutiques.

Les grands défis de ce projet consistent à maintenir un contenu scientifique rigoureux, tout en produisant un document destiné à un grand public. Il s’agit également de produire une synthèse conservant l’essence du document et d’obtenir un consensus sur l’ensemble des recommandations.

M. Benoît Lemire a été chargé de réviser et d’intégrer les commentaires des administrateurs. Une nouvelle version du chapitre sur les soins pharmaceutiques sera présentée aux chefs des départements de pharmacie, le 31 mai 2017. Durant l’été, le groupe de travail procédera à des consultations auprès de partenaires, entre autres, auprès des facultés de pharmacie et de l’OPQ. Les administrateurs externes seront également sollicités. Enfin, une fois que les commentaires auront été intégrés, le document sera soumis au CA du mois d’octobre pour adoption et il sera par la suite présenté au Colloque en gestion. La rédaction des axes deux à cinq se poursuivra durant l’été. Le travail est bien avancé, mais il n’y a eu aucune consultation. L’ensemble des axes pourra éventuellement constituer un document consolidé. L’objectif devrait être atteint en janvier 2018.
Il ressort des discussions entre les administrateurs que le consensus pourrait être difficile à atteindre et ils s’interrogent sur la nécessité de l’atteindre absolument. Le document doit représenter une projection du pharmacien dans l’avenir et non un nivellement par le bas. L’A.P.E.S. doit y proposer des objectifs et une base sur laquelle les équipes de gestion pourront s’appuyer. Pour les départements de pharmacie qui ont déjà atteint ces objectifs, le document viendra appuyer ce qu’ils font déjà. En fait, l’un des grands défis demeure la façon de présenter les choses et le maintien de l’équilibre entre les positions serait préférable à un consensus.

Les recommandations seront un peu plus affirmatives et une Info-Web du président pourra être organisée pour expliquer le document aux membres.

Par ailleurs, les projets 2 et 3 n’ont pas commencé puisque le projet 1 doit d’abord être terminé.

      Projet 2 : Rôle et profil-type du pharmacien d’établissement (clinique et gestion)

      Projet 3 : Promotion du positionnement et des guides de l'A.P.E.S. sur la place et le rôle du pharmacien d'établissement

Enjeu 2 : La nécessité de mieux quantifier l’activité, l’impact et la performance des pharmaciens en établissement de santé

  • Orientation 2 : Quantifier l’activité, l’impact et la performance des pharmaciens et des départements de pharmacie

  Projet 4 : Mesure de l’activité et indicateurs de performance

Le projet 4 s’inscrit dans la foulée de l’annonce du financement à l’activité, modèle dont se dotera le MSSS pour financer les établissements de santé du Québec. L’objectif initial de ce projet était d’analyser la pertinence des indicateurs actuels et de déterminer les principales variables à retenir. Finalement, comme les travaux ont avancé plus vite que prévu, le groupe de travail a poursuivi avec l’identification d’indicateurs. Les objectifs de ce projet sont de :

  Développer un modèle de performance permettant de mesurer les cinq axes de la profession en tenant compte des dimensions suivantes : pertinence, qualité et sécurité, efficience, environnement organisationnel et innovation et amélioration continue;

  Obtenir des indicateurs permettant de mesurer la performance des pharmaciens d’établissements, particulièrement pour leurs activités à valeur ajoutée;

  Uniformiser la mesure de la performance des pharmaciens d’établissements.

Le groupe de travail a d’abord procédé à une analyse documentaire des travaux récents sur les indicateurs en pharmacie, ce qui a permis de dresser un inventaire de plus de 150 indicateurs utilisés par de nombreux organismes reconnus. Les principales sources d’information ont été le Clinical Pharmacy Key Performance Indicators, le rapport canadien sur la pharmacie hospitalière et les pratiques organisationnelles requises (POR) d’Agrément Canada. Une consultation auprès de parties prenantes internes et externes a permis de partager leurs préoccupations à l’égard de la performance. C’est ainsi que le modèle de performance retenu intègre la mesure des cinq axes et tient compte des dimensions mentionnées précédemment.

Par la suite, le groupe a procédé à l’analyse des 150 indicateurs de l’inventaire et il en a sélectionné 24. Ces indicateurs ont été priorisés en fonction de leur importance. Des fiches synthèses comprenant le résultat attendu et les limites de chacun des indicateurs ont été créées pour les 13 indicateurs jugés prioritaires. Les indicateurs retenus seront déployés en trois phases selon la faisabilité de leur implantation à court, moyen et long terme. Ainsi, 13 des 24 indicateurs ont été retenus pour la phase 1 et couvrent essentiellement les axes soins et enseignement. Ils permettront de recueillir des données sur les dimensions de la pertinence et de la qualité et la sécurité. Ils ne seront pas déployés dans tous les établissements de santé, mais dans trois sites pilotes.  Les trois sites ciblés pour participer à cette phase constituent des milieux différents, avec des systèmes d’information différents. Tous les sites ont été contactés et sont prêts à participer. L’A.P.E.S. a obtenu un engagement important de leur part. Les sites identifiés sont les suivants, dans l’ordre de début des travaux :

  CUSM;
  CISSS de la Montérégie-Est;
  CISSS de l’Outaouais.

Le plus grand obstacle de ce projet est qu’il est coûteux puisque le groupe de travail est soutenu par des consultants. Il est souhaitable de maintenir ce partenariat pour la phase 2. Les administrateurs ont pris connaissance d’une offre de service de la firme CRFG qui est très réaliste d’autant plus que les consultants devront porter ce projet. L’A.P.E.S. gardera toutefois le contrôle sur les décisions et les orientations. Ils ont approuvé une recommandation du comité d’audit qui estime raisonnable de prévoir une enveloppe budgétaire totale de 250 000 $ pour cette phase du projet puisque certains risques identifiés dans la proposition pourraient se réaliser.

Le principal défi auquel devra faire face l’A.P.E.S. est celui de convaincre le MSSS de remplacer les indicateurs actuels par ceux proposés. L’A.P.E.S. devra également déterminer les limites de son engagement dans la suite du projet, car pour l’instant, l’option retenue est que l’A.P.E.S. collectera les données.

Les éléments suivants ressortent des discussions entre les administrateurs :

  L’importance d’engager la Direction de la qualité et de la performance des établissements dans ce projet, car cette direction recueille les indicateurs des différents départements. Ce sont également eux qui pourront faire des recommandations à la Direction des finances et à la Direction des ressources informationnelles;

  La nécessité d’évaluer l’outil qui servira à recueillir les données;

  La préparation d’un argumentaire pour clarifier les objectifs et convaincre les participants de ce que l’on souhaite mesurer avec les indicateurs.

La directrice générale mentionne que l’IGOPP déposera son avis sur le développement et la mise en place d’indicateurs de performance au mois de juin. Cet avis permettra sans doute de faire avancer le dossier et de promouvoir le rôle du pharmacien. Pour l’instant, le MSSS est au fait que l’A.P.E.S. travaille sur des indicateurs de performance et le rapport d’étape 1 leur sera transmis.

Les membres adhèrent au projet puisque l’A.P.E.S. contrôle les données recueillies. Il est prévu de faire signer une entente pour prévoir les modalités du projet pilote avec l’établissement.

      Projet 5 : Effectifs requis en pharmacie d’établissement de santé

Le projet 5 sur les effectifs requis en pharmacie d’établissement de santé n’a pas encore démarré puisque c’est la suite du projet 4. La directrice générale souligne qu’un lien sera fait entre ce projet et le projet 2 sur le rôle et le profil-type du pharmacien d’établissement.

Enjeu 3 : La nécessité d’accentuer la visibilité de l’A.P.E.S. auprès de ses membres

  • Orientation 3 : Améliorer la visibilité de l’A.P.E.S. auprès de ses membres (actifs, associés, résidents, retraités, honoraires)

  Projet 6 : Relations avec les membres

Le projet 6 a pour objectif l’optimisation des services aux membres. Mme Catherine Schick, agente de communication, est responsable de ce projet et M. Mario Poitras, agent d’information et édimestre, est en soutien.

C’est un gros projet qui a été découpé en quatre volets, comprenant chacun plusieurs services et chacun des volets est travaillé en sous-groupes. Un sondage en ligne auprès de tous les membres et des entrevues auprès d’une quinzaine de membres ont été menés. À partir des données recueillies, des propositions d’optimisation des volets de services ont été travaillées en sous-groupes.

Ce projet remet en question les pratiques de l’A.P.E.S. et requiert beaucoup d’énergie de la part des employés de la permanence puisque sept employés sur treize y participent. Un début de plan de communication est en cours de rédaction.

Voici les prochaines étapes de ce projet :

  L’élaboration de plans d’optimisation pour chacun des volets de services est en cours de rédaction. Ces plans seront probablement déposés au CA à l’automne. Elle souligne que l’optimisation des services amènera peut-être l’A.P.E.S. à déployer de nouveaux services ou à publiciser ceux qui sont moins connus;

  Un plan de communication pour chacun des volets de services est en cours de rédaction et chacun d’eux sera d’abord présenté et discuté au comité de planification stratégique avant d’être présenté au CA pour adoption;

  La finalisation et le dépôt d’un plan de communication triennal permettra de planifier l’ensemble de la mise en œuvre.

  Projet 7 : Soutien aux chefs et aux gestionnaires des départements de pharmacie

Le projet 7 vise à mieux soutenir les pharmaciens qui exercent des fonctions de gestion. Me Annie Roy, conseillère juridique, responsable de ce projet, conjointement avec la directrice générale, mentionne que l’objectif principal de ce projet est d’élaborer une stratégie globale de soutien aux chefs et aux gestionnaires des départements de pharmacie ainsi qu’un plan de mise en œuvre déterminant leurs besoins prioritaires. Cet objectif permettra de développer et d’offrir une formation aux gestionnaires et de soutenir la concertation et la collaboration entre eux.

Un sondage a été transmis à près de 300 gestionnaires afin de déterminer leurs besoins prioritaires en matière de formation et d’évaluer leur satisfaction à l’égard du soutien offert par l’A.P.E.S. Au total, 144 personnes ont répondu. Le principal défi rencontré était de cibler l’ensemble des gestionnaires puisque seuls les chefs de département de pharmacie peuvent être facilement identifiés. M. Charles Fortier, ancien président de l’A.P.E.S., a également réalisé des entrevues semi-dirigées avec 27 gestionnaires de 13 établissements de santé différents. Les questions portaient essentiellement sur les besoins suivants :

  Connaissances et compétence générale : l’élaboration d’un plan d’organisation des soins et services pharmaceutiques, l’élaboration et la vente d’un projet d’envergure (montage financier, échéanciers, ressources, etc.);

  Gestion des ressources humaines : gestion des personnalités difficiles, gestion des conflits, évaluation du rendement ou de la performance des employés (ATP et pharmaciens), gestion du changement, compréhension du processus disciplinaire propre au pharmacien;

  Gestion des ressources financières : gestion du budget (préparation, présentation et suivi), « benchmarking » (analyse et comparaison d’indicateurs de performance).

Le groupe de travail a procédé à une priorisation des secteurs pour lesquels des besoins ont été identifiés. L’analyse des réponses a fait ressortir que les gestionnaires laissent le soin à l’A.P.E.S. de déterminer la façon dont l’aide leur sera offerte. Le groupe de travail a pensé à des formations, des outils en ligne, du parrainage, etc., et a créé un tableau comportant différents thèmes ainsi qu’un échéancier. Outre les grands thèmes proposés, l’analyse des données colligées démontre un besoin de réseautage très important. Le groupe de travail a donc proposé de maintenir les rencontres avec les chefs trois fois par année et d’ajouter trois autres rencontres qui pourraient se présenter sous forme de midis-gestion en ligne ou par téléphone.

Le groupe de travail n’est pas en mesure d’assurer seul la réalisation des travaux et propose de scinder le mandat du comité de formation en gestion afin de former deux comités distincts. Le mandat actuel du comité de formation en gestion sera révisé afin qu’il se concentre sur l’élaboration des programmes de formation, en ligne ou en présentiel, pour les équipes de pharmaciens gestionnaires, mais aussi pour attirer la relève en gestion. Ce comité sera constitué de membres de l’A.P.E.S. et les thèmes proposés pourraient être ceux identifiés lors des travaux menés par le groupe de travail du projet 7. Un comité du colloque en gestion sera créé et il se concentrera essentiellement sur l’élaboration du programme et l’organisation de cet événement. Ce comité sera constitué de gestionnaires et les thèmes seront déterminés par les membres du comité. Le comité de formation en gestion soutiendra le groupe de travail du projet 7 dans la réalisation des travaux. Certaines formations et des outils pourront être élaborés par la permanence, mais d’autres devront être préparés par ce comité.

Les principaux défis seront de maintenir un engagement constant des membres du comité de formation en gestion et d’arrimer ce projet avec les projets 1 et 4.

Les prochaines étapes et l’échéancier sont :

  Le développement de certaines formations et d’outils pouvant être mis à la disposition des gestionnaires –automne 2017;

  Le développement de trois midis-gestion en ligne – 2017-2018.

Comités, RPE, groupes de travail

Pharmactuel – Demande d’indexation

Les membres du comité de rédaction du Pharmactuel souhaitent faire une ultime tentative et déposer une troisième demande d’indexation de la revue dans Medline. La rédactrice en chef et le comité ont précisé par écrit ce que représenterait cette troisième tentative d’indexation de la revue puisqu’ils soutiennent que ce serait plus simple que lors des précédentes tentatives et que cela ne nécessiterait pas d’énormes investissements en termes de temps et de coûts.

Le conseil d’administration a déjà statué sur cette question et a convenu qu’il n’y aurait plus de tentative après un second refus. Il s’agit maintenant de déterminer si la décision est maintenue ou si le comité de rédaction du Pharmactuel est autorisé à procéder à une troisième demande d’indexation.

Au vu du faible pointage obtenu, les administrateurs soulignent qu’il semble difficile de croire qu’une troisième demande pourrait modifier ce résultat d’autant plus qu’aucune revue francophone n’est indexée. De plus, ce processus serait sans doute plus long et plus complexe que ce que le comité prévoit et leur demandera aussi plus de temps alors que les membres en investissent déjà énormément. Ce processus représente également une charge supplémentaire pour l’A.P.E.S., car pour poursuivre dans ce sens, les services d’un statisticien ainsi que d’un traducteur seraient nécessaires. Enfin, il est évident que les travaux faits par le comité au cours des dernières années ont rehaussé grandement la qualité de la revue. Il ne faut pas oublier que l’objectif premier de l’A.P.E.S. est de produire une revue pour ses membres et non d’obtenir l’indexation de la revue. Le Pharmactuel est une revue appréciée par les membres. L’énergie dépensée pour l’indexation pourrait plutôt être mise dans une réflexion sur les moyens d’attirer des auteurs, ce à quoi la permanence de l’A.P.E.S. pourrait aussi contribuer. Les administrateurs conviennent de maintenir leur décision puisqu’il y a peu d’avantages à soumettre une troisième demande d’indexation.

Réseautage des pharmaciens de GMF et GMF-U

Le président souhaite la bienvenue à M. Michel Tassé, président sortant du RPE en première ligne, à Mme Kim Messier, secrétaire du RPE en première ligne, ainsi qu’à M. Christophe Augé, président de l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec (APPSQ).

Le président rappelle qu’à la demande du RPE en première ligne, le CA de l’A.P.E.S. a suspendu les activités du RPE en juin 2016. La position du MSSS à l’effet d’octroyer la prestation de soins pharmaceutiques en GMF à des pharmaciens de pratique privée a eu un effet dévastateur sur les membres du RPE. Depuis, l’intégration des pharmaciens aux GMF a suivi son cours et un modèle hybride composé de pharmaciens du réseau public et de pharmaciens du réseau privé est en voie de s’installer un peu partout au Québec. Toutefois, dans les GMF-U, le MSSS a autorisé systématiquement les demandes faites par ces cliniques pour des pharmaciens d’établissements. D’ailleurs, dans la vaste majorité des GMF-U où se trouvent des pharmaciens, il s’agit de pharmaciens d’établissements.

Les besoins d’arrimage de l’ensemble de ces pharmaciens en première ligne semblent importants à combler. Par contre, le fait qu’il s’agisse de pharmaciens provenant tant du réseau public que du réseau privé pose une difficulté pour les réunir et encore plus, pour les identifier. Il semble évident que le RPE sous sa forme actuelle, constitué de membres de l’A.P.E.S., ne trouve plus sa raison d’être puisqu’il ne réunit qu’une fraction des pharmaciens engagés dans ce secteur d’activité.

Afin d’orienter les discussions, le président propose de répondre aux questions suivantes :

  • Quelle serait la meilleure façon d’arrimer les pratiques des pharmaciens d’établissements de santé avec celles des pharmaciens communautaires en première ligne?
  • Quelle serait la meilleure façon de créer un réseau?

Il invite M. Michel Tassé, président sortant du RPE en première ligne, à présenter les résultats du sondage fait auprès des membres du RPE.

M. Tassé mentionne que huit membres du RPE sur les quatorze ont répondu à son courriel et la recommandation est de ne pas poursuivre les activités du RPE dans le cadre de son mandat actuel. La principale raison avancée est que le réseau de pharmaciens en première ligne tend à se modifier et que le cadre actuel du RPE n’est pas la meilleure formule pour permettre un arrimage des pratiques. Les membres du RPE sont dans une impasse. En effet, les pharmaciens exerçant en première ligne se considèrent comme des généralistes et leur pratique touche toutes les spécialités, ce qui rend ardue la création d’outils, objectif principal des RPE. Il n’y a actuellement aucun portrait de la situation. Il semble toutefois que malgré le maintien des postes de pharmaciens d’établissements de santé à la suite de demandes de dérogation, le nombre d’heures de pharmaciens d’établissements en GMF a diminué. Enfin, M. Tassé précise que les membres du RPE seraient intéressés à poursuivre leur engagement, mais sous la forme d’une communauté de pratique.
Le président invite M. Christophe Augé, président de l’APPSQ, à apporter son point de vue.

M. Christophe Augé mentionne que de son côté, il n’a aucun portrait de la situation. Lorsque le MSSS a pris la décision de fonctionner par contrats de services, il a procédé sans consultation. L’une des raisons de ce choix est que le MSSS souhaite payer le moins cher possible. Le cadre de gestion actuel est en révision, car il n’est pas adapté à la réalité. La diversité de la pratique pharmaceutique en GMF est importante. Selon M. Augé, la situation actuelle ne plairait pas tellement à l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), car certains services qui devraient être offerts par les pharmaciens communautaires sont transférés aux GMF. Les pharmaciens se retrouvent à travailler avec des médecins qui ne connaissent pas leur rôle. À sa connaissance, il y a peu de demandes de réseautage de la part des pharmaciens et il n’est pas en mesure d’affirmer que les pharmaciens communautaires sont vraiment au fait de ce débat ni qu’une structure de réseautage améliorerait la communication.

Parmi les défis soulevés, les administrateurs échangent et notent :

  • L’absence de données précises sur le nombre de pharmaciens en GMF et sur leur pratique;
  • Le manque d’uniformité dans la pratique;
  • L’absence de cadre de pratique permettant aux pharmaciens en GMF d’avoir une pratique uniforme et de haut niveau, ce qui entraîne une grande variabilité dans les tâches effectuées par les pharmaciens.

Parmi les options pour arrimer les pratiques des pharmaciens en première ligne, on note :

  • Créer une communauté de pratique tel qu’entrepris avec le Cercle du doyen ou le réseau STAT (Université de Montréal) afin d’améliorer la communication;
  • Produire un état des lieux et collecter des données sur la pratique et la qualité des soins offerts par les pharmaciens en GMF;
  • Envisager une structure qui passerait par les chefs des CIUSSS, ce qui aurait l’avantage de fournir un encadrement et des outils, tel que déjà préconisé par l’A.P.E.S.;
  • Définir un cadre de pratique du pharmacien en GMF et le faire connaître aux médecins afin de les aider à atteindre leurs objectifs de prise en charge des patients.

Parmi les options avancées sur la meilleure façon de créer un réseau, on note :

  • Un lien avec les départements régionaux de médecine générale (DRMG) pourrait être une option à explorer puisqu’il y a intégration sous les CISSS et les CIUSSS;
  • Un sondage pourrait être transmis aux 200 GMF pour obtenir un portrait de la situation et permettre de mesurer la variabilité des services;
  • Le réseau STAT pourrait être une solution pour permettre un réseautage, car c’est un réseau clinique en ligne, une plateforme de partage d’outils pour tout pharmacien en GMF.

Il semble que l’OPQ pourrait jouer un rôle important dans ce dossier, autant pour l’identification des pharmaciens exerçant en GMF que pour l’évaluation des pratiques du pharmacien en première ligne. Il serait également intéressant de travailler avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) pour tenter d’influencer l’opinion médicale.

Le président mentionne que la prochaine étape consistera à prendre une décision sur l’abolition ou non du RPE en première ligne. Les administrateurs discuteront également de l’éventualité de créer une communauté de pratique en GMF.

La possibilité de modifier les objectifs du RPE pour y inclure la recherche de données menant à la justification de cette pratique est envisagée. Toutefois, la recherche évaluative nécessiterait que les membres du RPE s’associent à des chercheurs. Cette proposition n’est donc pas retenue. Il semble tout de même évident qu’une communauté de pratique et une certaine uniformité sont nécessaires. Le premier objectif serait de définir la pratique en GMF. L’APPSQ serait en mesure d’identifier parmi ses membres ceux qui travaillent en GMF.

Le président remercie les invités et les administrateurs poursuivent les discussions.

Les administrateurs conviennent que devant le peu de données quant à la situation réelle de la pratique en GMF, la création d’une communauté de pratique en collaboration avec l’APPSQ serait plutôt innovatrice. La directrice générale propose le plan suivant qui nécessite toutefois un leadership de l’APPSQ :

  • Contacter l’APPSQ afin que cette dernière identifie ses membres en GMF;
  • Créer une structure dont les coûts pourraient être partagés entre l’A.P.E.S. et l’APPSQ pour permettre aux pharmaciens en GMF d’échanger;
  • Inviter l’APPSQ à travailler sur un sondage pour définir le portrait de la pratique;
  • Obtenir de l’OPQ les coordonnées des pharmaciens en GMF;
  • Déterminer les actions à prendre avec l’OPQ à la suite de la compilation des résultats du sondage et planifier une éventuelle rencontre commune avec le MSSS;
  • Développer un guide de pratique ou minimalement un cadre de pratique permettant aux pharmaciens en GMF d’avoir une pratique d’un calibre élevé;
  • Établir des partenariats, par exemple avec la FMOQ, pour discuter du rôle des pharmaciens en GMF.

RPE en urgence ou en soins critiques

Mme Jocelyne Chrétien, pharmacienne au CISSS de l’Outaouais, a contacté l’A.P.E.S. pour manifester son intérêt à démarrer un RPE en soins intensifs, en urgence ou en soins critiques. Pour l’instant, à l’exception de la demande formulée par Mme Chrétien, l’A.P.E.S. n’est pas en mesure de se prononcer sur l’intérêt des membres pour un tel regroupement. Cependant, la politique de l’A.P.E.S. stipule que la création d’un RPE provient de la demande de membres, sans indiquer un nombre minimal.

Des RPE dans ces secteurs ont déjà existé, mais ils n’ont jamais très bien fonctionné puisqu’il y avait des difficultés d’engagement de la part des membres. Il s’agit donc de déterminer la pertinence de créer ou non un RPE, puis de fixer lequel des deux thèmes suivants est le plus approprié : urgence ou soins intensifs et, enfin, de quelle manière l’A.P.E.S. pourrait favoriser le recrutement de membres.

Après discussion, les administrateurs conviennent que la fusion de deux secteurs ne semble pas être une bonne idée. Toutefois, la pertinence d’un RPE en urgence est indéniable et en lien avec le plan stratégique et les orientations de l'A.P.E.S. La création d’un RPE en urgence pourrait être beaucoup plus profitable à l’A.P.E.S. En effet, en confiant au RPE l’objectif de produire un guide de pratique sur le rôle du pharmacien à l’urgence, le RPE pourrait alimenter les travaux du projet 2, ce qui pourrait constituer un projet mobilisateur pour les membres du RPE.

Toutefois, les administrateurs conviennent qu’avant de procéder à la création du RPE, il faut s’assurer d’avoir minimalement un noyau de personnes intéressées.

Pour favoriser le recrutement, ils suggèrent :

  • D’amener ce point à la rencontre des chefs;
  • D’insérer dans l’Infolettre une invitation à se joindre à un éventuel RPE en urgence.

Affaires syndicales

Comité paritaire sur la structure de gestion des départements de pharmacie

Les administrateurs ont pris connaissance du rapport conjoint du comité sur la structure de gestion des départements de pharmacie qui a été rédigé par le MSSS et révisé par l’A.P.E.S. L’Association est tout à fait à l’aise avec le contenu puisqu’il est conforme aux discussions et respecte les éléments dont le conseil d’administration avait convenu.

Le rapport conjoint du comité rappelle le contexte ayant donné lieu à la mise en œuvre du comité, fait état des discussions et présente les recommandations suivantes :

  • Apporter les modifications aux dispositions relatives aux titres d’emploi de pharmacien-chef, notamment quant à la classification;
  • Créer deux titres d’emploi de chefs adjoints au département de pharmacie afin d’assumer la gestion transversale du département de pharmacie, incluant chacun son échelle salariale: chef adjoint I et chef adjoint II;
  • Maintenir les dispositions relatives aux primes actuellement réservées aux adjoints au chef du département de pharmacie;
  • Maintenir le statu quo en regard de la prime de coordination actuellement en vigueur dans l’Entente collective;
  • Favoriser, lorsque souhaité par l’établissement, l’implication de cadres administratifs dans la gestion des départements de pharmacie;
  • Créer par lettre d’entente un comité visant à assurer le suivi de la mise en œuvre de la structure de gestion des départements de pharmacie pour, entre autres, analyser les problématiques qui pourraient survenir et faire des recommandations aux parties à l’Entente collective.

La directrice générale mentionne qu’il y a eu beaucoup de discussions et que la cinquième recommandation relative au cadre administratif représente un compromis satisfaisant dans le contexte actuel. Le modèle de classification des chefs de département de pharmacie est bien fait et les chefs sont déjà au courant qu’il y aura des critères permettant d’évaluer la complexité de la gestion de chacun des départements de pharmacie. À leur demande, l’A.P.E.S. a également produit un document pour les aider à déterminer ce qu’ils peuvent déléguer à un éventuel cadre au sein de leur département.

Les prochaines étapes sont de procéder à la modification de l’Entente pour y inclure les recommandations du rapport conjoint et intégrer les clauses réseau. Cette étape, qui semblait a priori simple, s’avère plus compliquée que prévue. En effet, les autorisations du MSSS sont encore à venir afin de poursuivre le travail. L’ensemble du dossier doit être prêt pour le mois de juillet, mais il est fort possible que dans ce contexte, il y ait une autre prolongation.  Les administrateurs se disent satisfaits du rapport conjoint.

Maintien de l’équité salariale

Le premier exercice de maintien de l’équité salariale a généré des milliers de plaintes auprès de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST). L’A.P.E.S. a déposé plus de 1000 plaintes couvrant chacune des cinq catégories d’emplois de l’A.P.E.S.

En vertu de la Loi sur l’équité salariale, le deuxième exercice de maintien d’équité salariale aurait dû être complété au 20 décembre 2016. Or, le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) a demandé à la CNESST de lui accorder un délai compte tenu des plaintes non réglées du premier exercice et de la réforme actuellement en cours dans le réseau de la santé et des services sociaux. La CNESST a accordé un délai de six mois suivant le règlement des plaintes ou d’une décision rendue par la CNESST dans les dossiers où les plaintes sont toujours actives.

La directrice générale précise qu’aucune échéance ne prévaut pour le règlement de ces plaintes et que de fait, le processus pourrait être très long.

Formation continue : État de situation et orientations futures

Les administrateurs ont reçu Mme Catherine Ouellet, présidente du comité de formation continue de l’A.P.E.S., Mme Anne Bouchard, coordonnatrice de la formation et des publications, M. François E. Lalonde, adjoint professionnel ainsi que Mme Catherine Schick, agente de communication.

Cette dernière a présenté différents scénarios élaborés par le sous-groupe de travail du projet 6 qui visent à améliorer l’offre de formation continue. L’analyse a été faite à partir des informations obtenues dans un sondage en ligne, des entrevues menées auprès d’une quinzaine de membres, ainsi qu’à partir de l’expérience du personnel concerné à la permanence. Le sous-groupe de travail a retenu trois critères essentiels pour établir les scénarios, soit les frais associés, la popularité des activités et les demandes et besoins exprimés par les membres.

Au cours des discussions, les administrateurs ont pu évaluer l’accessibilité des formations, le nombre d’activités à offrir ainsi que le coût pour l’A.P.E.S. et pour le participant. Ces discussions ont permis de dégager un consensus sur l’option 1 qui semble être la meilleure option pour optimiser les services aux membres. Cette option consiste à :

  • Offrir des journées de formation continue sous l’enveloppe budgétaire de formation et développement à tous les membres actifs et résidents;
  • Offrir en webdiffusion différée l’ensemble des conférences issues de chaque journée de formation continue sous l’enveloppe budgétaire de formation et développement à tous les membres actifs et résidents;
  • Offrir une autre série d’activités de formation en webdiffusion, en direct ou en différé à faible coût, accessible à l’ensemble des membres.

La directrice générale mentionne qu’il y aura des communications à faire avec les chefs de département de pharmacie pour aplanir les difficultés relatives aux formations et s’assurer de l’application de l’Entente de travail à cet effet.

Affaires étudiantes

Affaires étudiantes – Université de Montréal

Le délégué aux affaires étudiantes de l’Université de Montréal, M. Benoît Lemire, souligne que l’exécutif de l’Association vient de changer. Mme Zina Ali a été nommée présidente en remplacement de M. Nicolas St-Onge qui vient d’être élu à la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM). Mme Sandrine Anderson a été nommée déléguée au comité du colloque étudiant.

Le plan d’action du comité exécutif est sensiblement le même. Cette année, plutôt que d’écrire des articles sur la pratique en pharmacie d’établissement, la rédactrice de Capsule souhaite traiter de sujets d’actualité et elle propose que M. Lemire participe à une entrevue sur un sujet choisi. Par ailleurs, les activités suivantes ont été maintenues : l’organisation d’un midi-conférence, le Congrès organisé conjointement par les étudiants en pharmacie (COCEP) du 15 au 18 mars 2018 et, en septembre 2017, le Colloque étudiant.

Par ailleurs, la Faculté a confirmé que 45 candidats ont accepté l’offre d’inscription au programme de résidence en pharmacie.

Affaires étudiantes – Université Laval

La déléguée aux affaires étudiantes de l’Université Laval, Mme Marie-Ève Moreau-Rancourt, mentionne que M. Lemire et elle écriront un billet de blogue sommaire sur les résultats du sondage avant la publication dans le Pharmactuel.

En ce qui concerne le nouvel exécutif de l’association étudiante, elle leur transmettra un courriel pour en connaître la composition. Elle n’est pas au courant du nombre d’admissions, mais il y a une possibilité de 39 bourses.

Autres dossiers

Assurance

Les récentes modifications à la Loi sur le RREGOP prévoient notamment que l’âge d’admissibilité à la retraite sans réduction actuarielle passera de 60 ans à 61 ans au 1er juillet 2019. Ce changement entraînera le versement des prestations d’assurance salaire de longue durée pour une année supplémentaire pour les pharmaciens qui, après 36 mois d’invalidité, et dont le lien d’emploi sera rompu, seront admissibles à la retraite avec ou sans réduction actuarielle. La loi n’a pas d’impact pour le pharmacien dont le lien d’emploi serait rompu après 36 mois sans être admissible à la retraite.

L’assureur a avisé l’A.P.E.S. qu’il y aurait une hausse en assurance salaire de longue durée, et ce, conformément à ce que prévoit la police d’assurance à la suite d'une modification législative. La hausse demandée est de 2,1 % au 1er juin 2017 pour compenser l’impact des pharmaciens qui deviendraient invalides à partir de cette date. Considérant la proximité de cette date, une hausse légèrement plus importante devra être appliquée au 1er juillet 2017. L’assureur a estimé à 40 000 $ la somme devant être assumée par le groupe à titre d’arrérages pour un pharmacien ayant commencé une période d’invalidité avant cette date.

Les hypothèses actuarielles retenues par l’assureur ont fait l’objet de vérifications de la part de nos consultants externes, la firme SAI inc. qui ont confirmé que les hypothèses étaient réalistes et acceptables. Deux solutions s’offrent à l’A.P.E.S. :

  • Ajouter un peu plus de 2,1 % à la tarification actuelle en assurance salaire de longue durée au 1er juillet 2017, dont le taux actuel est de 0,544 %, ce qui donne un taux de 0,555 % et payer le montant de 40 000 $ à même les placements réservés au dossier d’assurance qui sont de 40 657 $;
  • Ajouter approximativement 7,6 % à la tarification actuelle en assurance salaire de longue durée du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018, ce qui donne un taux approximatif de prime de 0,585 %.

Peu importe l’option choisie, une augmentation à la tarification en assurance salaire de longue durée devra être appliquée au 1er juillet 2017. Toutefois, le comité recommande d’ajouter approximativement 7,6 % à la tarification actuelle en assurance salaire de longue durée plutôt que d’utiliser les sommes que l’A.P.E.S. détient en placements réservés à ce dossier.

Me Annie Roy précise que l’A.P.E.S. devra effectuer des communications aux membres pour expliquer les raisons de ce changement de tarification avant l’échéance prévue pour le renouvellement.

Guide de rédaction des ordonnances collectives

Le Collège des médecins a transmis une lettre soulignant la fin de l’utilisation des ordonnances collectives pour les infirmières. La fin des ordonnances collectives pose un problème pour les pharmaciens puisque les cibles sont actuellement inscrites dans les ordonnances collectives et que les pharmaciens devront les obtenir du médecin une à une. Une démarche auprès du Collège des médecins par la permanence de l’A.P.E.S. est déjà en cours.

Projet de déprescription des neuroleptiques

Le MSSS a sollicité des établissements pour participer à un projet avec l’INESSS sur la déprescription des neuroleptiques.

La directrice générale mentionne que M. Benoit Cossette, pharmacien au CIUSSS de l'Estrie – CHUS, et la présidente du RPE en gériatrie, Mme Suzanne Gilbert, participent à ce projet. C’est un projet qui pourrait être très porteur et permettre à l’A.P.E.S. d'obtenir des postes de pharmaciens dans les CHSLD. Dre Véronique Déry, chercheuse au CIUSSS de l’Estrie - CHUS, a été contactée pour que l’A.P.E.S. puisse être associée au projet. Cette dernière a rencontré M. Dominic Bélanger, directeur par interim des affaires pharmaceutiques et du médicament, afin de déterminer si l’A.P.E.S. peut participer au projet.

Mme Suzanne Gilbert présentera le projet à la rencontre des chefs qui aura lieu le 31 mai, car il est important que les départements de pharmacie participent au projet.

Rapports annuels des comités

Comités du CA

Comité de gouvernance et d'éthique

Le président, M. François Paradis, présente le rapport annuel pour l’année 2016. Il précise que le comité a rempli les objectifs qu’il s’était fixés. Il a entre autres, effectué les travaux suivants :

  • L’analyse de la composition du conseil d’administration qui a permis de conclure qu’un poste d’administrateur membre et un poste d’administrateur externe étaient à combler.;
  • Le suivi des recommandations de l’IGOPP à la suite de l’exercice d’évaluation au printemps 2016;
  • L’évaluation des offres de commandite faite systématiquement selon les trois critères établis par la Politique de gestion des commandites et des conflits d’intérêts;
  • L’évaluation de la pertinence des comités menant à la suspension des activités du RPE en première ligne, le temps de procéder à une évaluation approfondie;
  • La définition du profil recherché pour le président et le vice-président;
  • La révision du code d’éthique des employés pour en élargir l’application aux stagiaires et aux travailleurs autonomes.

Comité de négociation et de relations professionnelles

Mme Rachel Rouleau, présidente du comité de négociation et de relations professionnelles, mentionne que le rapport annuel 2016 est succinct puisque l’objectif principal n’a pu être réalisé. Elle rappelle que le MSSS a demandé à ce que l’intégration des clauses réseau à l’Entente de travail et les travaux du comité sur la structure de gestion des départements de pharmacie soient présentés au Conseil du trésor en une seule fois. Cet objectif a donc été reporté à l’année 2017.

Comité d’audit

Mme Diem Vo, secrétaire-trésorière et présidente du comité d’audit, présente aux administrateurs le rapport annuel 2016. Outre la réalisation du mandat et l’atteinte de ses objectifs, la secrétaire-trésorière souligne que le comité a à sa disposition de plus en plus d’outils qui lui permettent de gérer plus efficacement. Enfin, elle précise que le comité accueillera un nouveau secrétaire-trésorier, M. Benoît Lemire. Elle souhaite prendre le temps de remercier les membres du comité d’audit pour l’excellente collaboration tout au long de ses mandats à titre de secrétaire-trésorière. Le président, M. François Paradis, remercie Mme Diem Vo d'avoir assuré la présidence de ce comité avec brio et l’encourage à assurer la transition avec le nouveau secrétaire-trésorier, M. Benoît Lemire.

Comité d'évaluation de la directrice générale

Le président, M. François Paradis, présente le rapport annuel 2016 du comité d’évaluation de la directrice générale. Il mentionne que l’évaluation annuelle du rendement de la directrice générale a été effectuée en conformité avec le processus prévu. Il rappelle qu’un rapport à cet effet a déjà été présenté au conseil d’administration. Il ajoute que l’évaluation se déroule habituellement sur deux réunions, mais le comité propose qu’il y en ait trois l’an prochain.

Comité de planification stratégique

M. Serge Beauchamp, président du comité de planification stratégique, présente le rapport annuel 2016. Il mentionne que le principal objectif du comité était de mettre en œuvre certaines actions spécifiques liées au plan stratégique. Le comité a également conçu un tableau de bord, régulièrement déposé au CA, ce qui permet de suivre l’avancement et la réalisation des travaux.

Enfin, il rappelle que la mise en œuvre d’un plan stratégique constitue un travail en continu s’échelonnant sur plusieurs années, ce qui lui confère un caractère dynamique. L’atteinte des objectifs stratégiques dépend de l’environnement, ce qui implique que l’on doit composer avec certaines contraintes et opportunités relatives à la réalisation d’un certain nombre d’activités.

Comité de gestion des risques

M. Yves Benoit, président du comité de gestion des risques, présente le rapport annuel 2016. Il précise que les le comité s’est réuni à deux reprises au cours de l’année.

Dans le cadre de son mandat, le comité a révisé tous les plans d’action. Les membres ont constaté des changements dans les échéanciers, en grande partie, dus à des projets plus accaparants, mais ces derniers n’apportent pas de risques additionnels.

Le prochain cycle sera enclenché à la retraite des employés de la permanence avec la révision des risques et l’identification de nouveaux risques potentiels par les employés.

Enfin, le début du cycle a amené les membres à se questionner sur la politique de gestion intégrée des risques qui prévoit un cycle de 12 mois alors qu’en réalité, le cycle dure le double du temps prévu. Le comité envisage de proposer des modifications à la politique de gestion intégrée des risques pour que le cycle reflète la réalité.

Comités prévus à l’Entente de travail

Comité d’assurance

Me Annie Roy, conseillère juridique à l’A.P.E.S., présente le rapport annuel 2016. Elle précise que les activités du comité ont été réduites puisqu’en 2015, le contrat d’assurance collective a été renouvelé pour deux ans.

Le comité a mis en place le régime modulaire en assurance maladie. Pour ce faire, des contrats ont été signés avec Logibec et Médisolution pour effectuer les modifications à la programmation des logiciels de paie des établissements afin que les primes puissent être prélevées. Elle rappelle que le MSSS avait exigé que l’A.P.E.S. assume le coût de ces modifications.

Comité de formation et développement

Les administrateurs ont pris connaissance du rapport annuel produit par M. François E. Lalonde. La directrice générale rappelle qu’une partie des dépenses autorisées par le MSSS pour l’année 2017 a été engagée en 2016. Conséquemment, les revenus 2017 provenant du MSSS seront moindres que 100 000 $.

Comité paritaire sur la structure de gestion des départements de pharmacie

Les administrateurs ont pris connaissance du rapport annuel produit par la directrice générale. Elle rappelle qu’un rapport conjoint a été déposé.

Délégués aux organismes externes

Affaires étudiantes

  • Université Laval

    Mme Marie-Ève Moreau-Rancourt, déléguée aux affaires étudiantes de l’Université Laval, présente le rapport annuel 2016.

    Elle précise que les rencontres avec les étudiants se font donc majoritairement par courriel et par téléphone et la plupart des rencontres auxquelles elle participe sont des rencontres annuelles. En 2017, elle prévoit rencontrer le conseil exécutif de l’Association générale des étudiants en pharmacie (AGEP), écrire un article dans l’Impharmaction et présenter un midi-conférence.

  • Université de Montréal

    M. Benoît Lemire, délégué aux affaires étudiantes de l’Université de Montréal, présente le rapport annuel 2016.

    Il mentionne qu’il reste encore un peu de travail avant de publier les résultats du sondage sur l’embauche d’étudiants en pharmacie. Il souligne également que le changement au comité exécutif de l’association étudiante a créé une certaine incertitude, mais que les choses se sont stabilisées et que les relations seront maintenues.

SCPH (Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux)

  • Déléguée à la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH)

    Mme Diem Vo, déléguée au CA de la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH), présente le rapport annuel 2016.

    Elle mentionne que l’essentiel des travaux a porté sur le renouvellement de l’entente de partenariat entre l’A.P.E.S. et la SCPH. Pour l’instant, le comité exécutif de la SCPH est d’accord avec le contenu, mais il doit encore convaincre les délégués des autres sections provinciales.

  • Working group on hospital pharmacy clinical key performance indicators de la SCPH

    Le président invite les membres à consulter le rapport annuel 2016 rédigé par M. Jean-François Bussières.

    La directrice générale mentionne que ce groupe de travail se réunit régulièrement. Leur principal objectif est d’implanter dans les départements de pharmacie des indicateurs pour obtenir des données permettant de comparer les établissements entre eux. Elle ajoute que certains établissements ont déjà commencé à implanter ces indicateurs, mais que de nombreuses difficultés de collecte de données sont rencontrées.

  • Excellence en pharmacie hospitalière (anciennement : Clinical Advanced Registered Pharmacist)

    La directrice générale mentionne que ce groupe de travail fait suite au projet SCPH 2015. Il vise à faire évoluer la pratique du pharmacien d’établissement.

    La déléguée de l’A.P.E.S., Mme Caroline Beauchamp, pharmacienne, adjointe au chef du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), a rédigé le rapport annuel 2016. Elle y fait état de certaines préoccupations, entre autres, celles concernant les différences de pratique. En effet, au Québec certains dossiers sont plus avancés que dans le reste du Canada alors que d’autres dossiers ont peu ou pas d’intérêt pour le Québec.

    Il est toutefois important stratégiquement que l’A.P.E.S. soit représentée sur ce groupe de travail.

OPQ (Ordre des pharmaciens du Québec)

  • Groupe de travail sur la révision du rôle des assistants techniques en pharmacie – Phase 3 - Encadrement juridique du personnel technique et de soutien technique en pharmacie

    Mme France Boucher, déléguée de l’A.P.E.S. au Groupe de travail sur la révision du rôle des assistants techniques en pharmacie, présente le rapport annuel 2016.

    Elle mentionne que l’objectif du groupe de travail était d’élaborer des modalités d’encadrement professionnel pour les assistants techniques en pharmacie. Elle rappelle que deux projets de règlement ont été rédigés et présentés à la direction de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ). Les projets de règlement devaient être présentés à l’Office des professions, mais le conflit de travail des juristes a retardé le dossier. À la reprise des travaux, deux autres projets de règlement ont été priorisés.

    Par contre, du côté de la formation, le dossier avance plus rapidement. Le Cégep de Drummondville a été mandaté par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES) pour déposer officiellement un module de formation pour une attestation d’études collégiales (AEC). Un consortium de cinq cégeps a été créé : Alma, Baie-Comeau, Drummondville, Rivière-du-Loup et Saint-Hyacinthe. Un programme d’AEC est envisagé qui se transformera probablement en un programme de diplôme d’études collégiales (DEC). Le consortium envisage également la création d’un programme passerelle entre le diplôme d’études professionnelles (DEP) et l’AEC.

    Le groupe de travail souhaite que le programme soit unique à travers le Québec. Mme Boucher précise que l’objectif n’est pas de réduire l’accès à la formation puisque, dans les pharmacies privées, il y a encore énormément de personnel technique n’ayant pas de diplôme. Elle ajoute qu’il reste à faire des analyses quantitatives pour connaître le nombre d’employeurs prêts à embaucher les finissants de ce nouveau programme. Une approche auprès du MSSS devra être faite afin d’obtenir un appui formel pour la création d’un nouveau titre d’emploi.

INESSS (Institut national d’excellence en santé et en services sociaux)

  • Comité de suivi sur l’usage optimal des médicaments

    Le président invite les membres à consulter le rapport annuel 2016 rédigé par M. François E. Lalonde, adjoint professionnel à la direction générale.

    La directrice générale souligne qu’il y a de nombreux projets et les délais pour commenter sont toujours assez courts. De plus, l’A.P.E.S. semble être la seule association à transmettre des commentaires détaillés.

Autres comités

  • Comité des partenaires de la RAMQ sur le régime public d’assurance médicaments

    Il n’y a eu aucune réunion.

  • Comité de l’évolution de la pratique des soins pharmaceutiques en cancérologie de la Direction québécoise de cancérologie

    Le président invite les membres à consulter le rapport annuel 2016 rédigé par Mme Nathalie Marceau, conseillère professionnelle à l’A.P.E.S.

    La directrice générale mentionne que les Recommandations sur le rôle du pharmacien en oncologie dans les établissements de santé sont maintenant portées par la Direction générale de cancérologie. Cette dernière prépare un sondage pour vérifier le niveau de conformité des établissements à l’égard des recommandations publiées.

  • Groupe de travail ministériel sur la résistance aux antibiotiques

    La directrice générale mentionne qu’il n’y a eu aucune réunion en 2016. Au mois de décembre, l’A.P.E.S. a reçu une invitation de la Direction générale de la santé publique pour participer à la consultation portant sur le plan d’action ministériel 2017-2022 sur la résistance aux antibiotiques. La consultation a eu lieu au mois de janvier 2017.

  • Pharmacy Workforce Planning Committee

    La directrice générale, déléguée à ce groupe de travail, mentionne que la problématique centrale qui occupe ce comité est celle de réduire le nombre d’immigrants entrant dans les programmes passerelles vers le diplôme de pharmacien. Elle rappelle que dans les années 90, il y a eu une pénurie importante de pharmaciens. Le gouvernement fédéral avait alors mis en place un plan d’action qui a permis de résorber la pénurie en produisant même un effet contraire, ce qui a créé un surplus de main-d’œuvre au Canada anglais.

    Mme Vaillant indique qu’elle a reçu un rapport quasi final qui faisait abstraction de la réalité du Québec. Elle souhaite que le rapport indique que la réalité du Québec est différente, entre autres, quant à la formation et à la situation de la main-d’œuvre.
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