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Retraite annuelle du conseil d'administration des 27, 28 et 29 mai 2015

Publié le 29 mai 2015 par l'Association

Au printemps dernier, les administrateurs se sont réunis pour leur retraite annuelle. Cette rencontre a eu lieu les 27, 28 et 29 mai 2015. Parmi les objectifs de cette rencontre, il y avait notamment celui de permettre aux nouveaux administrateurs, nommés par l’assemblée générale annuelle, de se familiariser avec les dossiers de l’A.P.E.S. et d’échanger avec leurs collègues.

Cette rencontre a également permis de prendre connaissance des rapports annuels des comités du conseil d’administration, des comités de l’Entente de travail ainsi que des rapports des délégués aux organismes externes. Dans le courant de l’année, certains dossiers traités par le CA exigent une analyse approfondie. Cette année, les dossiers traités portaient sur la planification stratégique, le code d’éthique pour les membres de l’A.P.E.S. ainsi que le post-mortem des négociations.

Le président a souhaité la bienvenue aux nouveaux administrateurs, Mme Bianca Beloin-Jubinville, pharmacienne au CHU de Sherbrooke-CIUSSS de l’Estrie, Mme Isabelle Jean, pharmacienne à l’Hôpital d’Alma – CIUSSS du Saguenay-Lac-St-Jean et Mme Colette Khoury, pharmacienne, au CSSS Lucille-Teasdale – CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Rapport conjoint du président et de la directrice générale

Le président présente les activités auxquelles il a participé en compagnie de la directrice générale et souligne plus particulièrement les activités suivantes :

  • Le 16 avril, lors de la rencontre avec le président de l’OPQ, M. Bertrand Bolduc et la directrice et secrétaire générale, Mme Manon Lambert, le président et la directrice générale ont insisté sur la nécessité d’élaborer des ratios pour les pharmaciens d’établissements de santé;
  • Le 30 avril, 230 membres de l’A.P.E.S. ont participé à la WebConférence concernant la fusion d’établissements et la réorganisation du réseau;
  • Le 25 mai, Mme Gaëlle Fedida, analyste pour Québec solidaire, a présenté à l’A.P.E.S. le projet de loi 197 portant sur la création de Pharma-Québec. Ce projet comporte deux volets : l’un consistant en la création d’un régime d’assurance-médicaments entièrement public (RAMPU) et l’autre représentant le volet production de médicaments. Dans ce dernier volet, le gouvernement s’engagerait dans la production de médicaments génériques et de molécules en rupture de stock. L’objectif de la rencontre consistait en grande partie à faire connaitre la position de Québec solidaire afin de contrer la désinformation autour de ce projet;
  • Le 26 mai, l’INESSS a organisé une conférence téléphonique avec un groupe de pharmaciens, comprenant des représentants de l’OPQ et de l’A.P.E.S. Cette rencontre visait à vérifier l’intérêt et la possibilité pour les pharmaciens de cibler un certain nombre de molécules lors de l’hospitalisation afin de revoir leur pertinence. En fait, l’INESSS a reçu une commande du MSSS pour réduire les coûts de certaines classes de médicaments telles que les statines, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), les antibiotiques et les psychostimulants pour les TDAH.

Rapport de la directrice générale

La directrice générale passe en revue les différents éléments du tableau de bord et apporte des précisions quant aux éléments suivants :

Pour le volet des relations de travail :

  • Le volume de questions sur la réorganisation du réseau est très important. Une Webconférence devra être planifiée éventuellement;
  • Depuis le 1er avril, l’affichage des postes doit être fait dans l’ensemble de l’établissement et non seulement dans une installation. Ces nouvelles règles n’étant pas toujours appliquées, il peut y avoir préjudice pour certains membres de l’A.P.E.S. L’Association envisage donc de déposer des différends.

Pour le volet professionnel :

  • Le congrès a attiré 255 participants;
  • 67 personnes étaient inscrites à la Journée sur les urgences qui s’est tenue le 11 mai;

À la suite de la publication de son document d’orientation sur les logiciels de gestion utilisés par les pharmaciens, l’OPQ a organisé une rencontre pour présenter et discuter de ces orientations. Le document s’apparente à celui publié par l’Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie (ANORP). Il décrit ce que devrait contenir le logiciel de pharmacie afin d’aider le pharmacien à exercer selon les standards de pratique.

En plus des rencontres auxquelles elle a participé avec le président, la directrice générale a participé aux activités suivantes :

  • Le 30 mars, à deux entrevues, l’une à Mario Dumont (TVA) et l’autre avec M. Eric Whittom de l’Actualité pharmaceutique;
  • Le 31 mars, à une conférence téléphonique concernant l’ancienneté;
  • Le 31 mars, à une conférence téléphonique concernant la position de l’A.P.E.S. sur la télépharmacie.
  • Le 23 avril, à une rencontre à l’Institut du Nouveau Monde concernant les suites à donner aux deux Rendez-vous sur la santé
  • Le 28 avril, à une rencontre préparatoire concernant la préparation de la Webconférence du 30 avril 2015

Conseil d'administration

Votre conseil d'administration

Lors du conseil d’administration du 29 mai, les administrateurs ont adopté la composition du conseil d’administration ainsi que le calendrier des réunions pour l’année 2015-2016.

Pour permettre à tous de mieux connaître les administrateurs, de courtes notes biographiques sont disponibles sur le site Internet de l’A.P.E.S.

Calendrier des réunions 2015-2016

  • 17 septembre 2015 PM : Réunion sur le plan stratégique 2016-2019
  • 18 septembre 2015 : Réunion régulière
  • 30 septembre, 1 et 2 octobre 2015 : Colloque en gestion au Manoir des Sables (Orford)
  • 30 octobre 2015 : Réunion régulière
  • 11 décembre 2015 : Réunion régulière
  • 5 février 2016 : Réunion régulière
  • 18 mars 2016 : Réunion régulière
  • 12 avril 2016 : Réunion d’office pour l’AGA 2016
  • 13, 14 et 15 avril 2016 : Congrès annuel de l’A.P.E.S. au Delta Trois-Rivières
  • 13 avril 2016 : Assemblée générale annuelle
  • 27 mai 2016 : Réunion régulière

Rapports des comités

Comités du conseil d'administration

Les administrateurs ont adopté, lors de la retraite annuelle, la composition des comités du conseil d’administration :

  • Comité de gouvernance et d’éthique
  • Comité d’audit
  • Comité d’évaluation de la directrice générale
  • Comité de planification stratégique
  • Comité de négociation et de relations professionnelles
  • Comité de gestion de risques

Il est à noter que la répartition des administrateurs entre les différents comités respecte non seulement l’intérêt des administrateurs, mais également l’arrimage nécessaire entre les comités, afin d’assurer une continuité et une plus grande efficacité.

Comité de gouvernance et d'éthique

Le comité de gouvernance et d’éthique s’est réuni à cinq reprises durant l’année. Les objectifs du comité, liés au recrutement et à la formation des administrateurs ainsi que ceux liés au suivi du fonctionnement des comités, des RPE et des groupes de travail ont été réalisés.

Dans le cadre de ses travaux, le comité a passé en revue les commentaires émis en mai 2014 lors de l’exercice d’auto-évaluation du conseil d’administration et a ciblé certains éléments à améliorer. Pour la première fois, le comité a procédé à l’évaluation des offres de commandite à la suite de l’adoption, en août dernier, de la Politique de Gestion des commandites et des conflits d’intérêts. Les travaux du comité ont également porté sur la révision des Statuts et règlements de l’A.P.E.S., adoptés par l’Assemblée générale en avril 2015. En lien avec cette révision des Statuts, le comité a évalué l’offre de services aux membres.

En 2015, le comité procédera à la révision de la Politique de remboursement des dépenses de fonction et des jetons de présence.


Comité d'audit

Le comité d’audit, anciennement comité de vérification, s’est réuni à six reprises durant l’année.

Outre l’étude des états financiers et la planification budgétaire, les dossiers majeurs du comité d’audit ont été la révision du processus comptable et l’optimisation des placements. Les travaux du comité ont également porté sur une proposition de hausse des cotisations pour les membres associés et pour les membres retraités en lien avec la nouvelle offre de services. Le comité ayant pour mandat la validation et la recommandation au conseil d’administration des nouveaux membres de l’A.P.E.S., ses travaux ont également porté sur l’évaluation de la procédure d’adhésion des nouveaux membres de l’A.P.E.S.

Pour une première fois, une validation des comptes de dépenses de la directrice générale et du président a été faite. Cet exercice de validation sera dorénavant effectué annuellement.

Enfin, Mme Diem Vo souhaite à nouveau souligner le départ de M. Daniel Laframboise, administrateur externe, dont l’expertise a été sans conteste bénéfique pour l’A.P.E.S. C’est le premier administrateur externe à terminer son mandat.

Comité de négociation et de relations professionnelles

Le comité de négociation et de relations professionnelles a tenu trois réunions. Il a été mis en place au printemps 2014 et au mois de novembre dernier, il a tenu une première rencontre afin d’amorcer ses travaux et déterminer les objectifs de la prochaine négociation.

Dans sa réflexion, le comité s’est appuyé à la fois sur les problèmes et les irritants signalés par les membres, sur les commentaires recueillis lors de la WebConférence sur le projet de loi 10 ainsi que sur les informations reçues au sujet de la tournée des régions effectuée par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Compte tenu du contexte économique et politique particulier, un cadre de négociation privilégiant la conservation des acquis a été élaboré.

Finalement, l’entente de principe fut signée au mois de mars 2015 à la suite d’un blitz de négociation, puis présentée et adoptée lors de l’Assemblée générale extraordinaire, le 29 mars. C’est la première fois qu’une entente est signée sur cinq ans et avant les grandes centrales syndicales, ce qui revêt un caractère unique.


Comité de planification stratégique

Le comité de planification stratégique a tenu trois réunions. Le précédent plan stratégique étant arrivé à échéance, le conseil d’administration a convenu de s’accorder une année de transition afin d’effectuer une veille stratégique.

Les travaux du comité ont donc porté sur un inventaire des actions non réalisées du dernier plan stratégique, puis sur l’élaboration d’un appel d’offres visant le recrutement d’un consultant pour accompagner les membres dans l’élaboration du prochain plan stratégique.


Comité d'évaluation de la directrice générale

Le comité d’évaluation de la directrice générale, composé de trois administrateurs, a tenu deux réunions aux cours desquelles il a procédé à l’évaluation de la directrice générale.

Ce processus d’évaluation est en place depuis trois ans et prévoit une rencontre du comité à la mi-décembre afin de remplir la grille d’évaluation. De son côté, la directrice générale procède à son auto-évaluation. Une seconde rencontre se tient au début de l’année afin de comparer le résultat des évaluations et, par la suite, rencontrer la directrice générale en vue de fixer les objectifs pour l’année en cours.


Comité de gestion des risques

Le comité de gestion des risques est devenu, depuis l’assemblée générale annuelle, un comité du conseil d’administration.

En 2014, l’A.P.E.S. s’est dotée d’une Politique de gestion intégrée des risques. L’implantation de cette politique a suscité un certain nombre de travaux tout au long de l’année. Les risques ont d’abord dû être identifiés, puis classés en fonction de leur importance. Par la suite, des plans d’actions ont été élaborés et adoptés par le conseil d’administration. Un plan de relève pour les employés-clés de la permanence a également été élaboré.

La politique prévoit un processus cyclique. Le comité devra donc reprendre annuellement le processus. L’objectif du comité pour l’année prochaine est donc de refaire le cycle d’identification des risques et de validation des actions retenues. Le comité devra également veiller à arrimer la gestion des risques au plan stratégique et à la gestion financière.

Comités prévus à l'Entente de travail

Les comités de l’Entente ont tous été dissous lors des négociations et devront à nouveau être constitués lorsque l’Entente sera signée.

En prévision de la formation du comité paritaire sur la structure de gestion des départements de pharmacie, un comité consultatif A.P.E.S. a été mis sur pied pour alimenter les discussions et permettre d’élargir les points de vue. Une première rencontre aura lieu le 19 juin avec les personnes ayant manifesté leur intérêt à y participer. Dans un premier temps, ces personnes pourront partager les modèles de gestion déjà en place dans les établissements de santé. Cela permettra d’accélérer les travaux une fois le comité paritaire mis en place.

Les rapports annuels sont ceux des comités de l’Entente 2012-2015 dont certains seront abolis avec l’entrée en vigueur de l’Entente 2015 2020.


Comité d'assurance

Le comité d’assurance s’est réuni à quatre reprises au cours de l’année 2014.

Dans le cadre de son mandat, le comité a transmis un communiqué pour sensibiliser les membres de l’A.P.E.S. à l’utilisation des médicaments génériques, ce qui permettrait de diminuer les coûts de protection pour les médicaments.

Le comité a également élaboré un sondage concernant les protections actuelles offertes et la pertinence d’une possible modulation des protections en prévision du renouvellement du contrat d’assurance collective pour la période du 1er juin 2015 au 31 mai 2016. La consultation s’est déroulée du 28 novembre 2014 au 23 janvier 2015. Le taux de participation a été élevé avec près de 550 sondages remplis. Le comité a conclu qu’une majorité de plus de 50 % en faveur d’une modification était suffisamment significative pour mandater le comité de négocier le renouvellement du contrat en ce sens. Globalement, le contrat a été renouvelé avec une hausse générale de 9,8%, hausse qui inclut le maintien de la totalité des garanties au contrat d’assurance collective, l’ajout des honoraires de psychologue à la liste des frais admissibles et la diminution de la coassurance de 80% à 68% pour les médicaments novateurs. Rappelons que le conseil d’administration a autorisé un congé de primes afin de ramener la hausse générale sous la barre des 10 %.

Comité paritaire relatif à l'augmentation et la consolidation de l'offre de services

Le comité a tenu deux réunions.

Le principal objectif était de mettre en place des projets d’organisation du travail visant l’amélioration de la prestation de travail et de services. Plus de 60 projets ont été reçus et évalués par le comité. Seulement onze ont été retenus, auxquels se sont ajoutés trois projets financés par le MSSS. Certains de ces projets ont été présentés au Colloque en gestion de 2014.

Les travaux du comité ont également porté sur la mise en place de mesures visant à encadrer et à limiter le recours au dépannage. Des recommandations conjointes devaient être déposées, mais les points de vue étaient trop divergents. L’A.P.E.S. et le MSSS ont donc déposé des recommandations séparées. Dans son document, le MSSS recommandait d’établir par circulaire un taux fixe pour le dépannage et de recruter des étudiants en 4e année de pharmacie pour les amener à prendre des postes vacants dans les établissements de santé, et ce, sans compléter le programme de maîtrise. L’A.P.E.S. a déposé auprès du MSSS un argumentaire précisant qu’elle était en désaccord avec ces recommandations. Des représentations ont également été faites auprès de l’OPQ quant aux risques associés à l’embauche de jeunes pharmaciens sans maîtrise.

Comité paritaire relatif à l'analyse de la classification des pharmaciens-chefs

Lors de la signature de la dernière entente de travail, la classification des pharmaciens-chefs était restée en suspens et créait une disparité entre les différentes catégories de chefs, particulièrement les chefs 1 et les chefs 4. Un comité, créé pour analyser ces disparités, s’était donné neuf mois pour produire un rapport. La divergence de positions entre l’A.P.E.S. et le MSSS qui, pour sa part souhaitait un règlement à coût nul, a amené l’Association à conclure qu’il était préférable d’arrêter les travaux et de négocier cette question au moment du renouvellement de l’entente.

Les travaux sur cette question reprendront avec la mise en place du comité relatif à la structure de gestion.

Comité pour l'analyse des dispositions relatives aux pharmaciens hors taux ou hors échelles

Le comité a suspendu ses travaux conformément aux recommandations conjointes de 2014 étant donné qu’il n’y a aucun cas parmi les membres de l’A.P.E.S. visé par cette disposition.

Les conditions relatives aux employés prévues par cette lettre d’entente feront certainement l’objet de négociations avec les grandes centrales syndicales lors du renouvellement des prochaines ententes de travail. Le MSSS souhaite retirer cette clause de l’Entente.


Comité de formation et développement

Ce comité existe depuis 1992 et vise à offrir des formations et des outils en ligne gratuitement pour les membres de l’A.P.E.S. Un suivi étroit des dépenses est fait par la permanence, car les sommes non utilisées ne peuvent être reportées.

Ce comité est maintenu pour les cinq prochaines années, ce qui permet de préserver l’enveloppe annuelle de 100 000 $ prévue pour les activités de formation et de développement.


Comité sur les mesures d'attraction et de rétention en régions nordiques

Le comité sur les mesures d’attraction et de rétention en régions nordiques n’a tenu aucune réunion formelle. Toutefois, plusieurs échanges ont eu lieu pour favoriser la compréhension des mesures à mettre en place.

L’objectif de ce comité paritaire était de faire des recommandations sur des mesures d’attraction et de rétention pour les pharmaciens dans les régions 10, 17 et 18 afin d’agir dans les régions les plus touchées par la pénurie de pharmaciens, de discuter et d’identifier les moyens qui permettraient d’améliorer la situation de main-d’œuvre dans ces régions.

La mise en place de ces mesures s’est révélée ardue dans les régions 17 et 18 étant donné le court échéancier pour l’implantation des projets et le nombre réduit de pharmaciens agissant à titre d’employés dans les établissements ciblés. Certains projets ont pu être démarrés dans la région 17 et des sommes ont été engagées, alors que dans la région 18, aucun projet n’a pu être mis en place. Pour la région 10, les sommes ont été presque toutes utilisées.

Ce comité n’a pas été reconduit dans la nouvelle entente de travail.


Comité national des relations professionnelles

Ce comité n’a tenu aucune réunion puisqu’il s’agit d’un comité qui ne se réunit que dans des situations urgentes touchant toute la province. 

Rapports des délégués issus du CA et des comités externes de l'A.P.E.S.

Les administrateurs ont pris connaissance du rapport annuel des délégués issus du conseil d’administration de même que ceux des délégués à différents comités externes.


Délégués aux affaires étudiantes

  • Université Laval : Marie-Ève Moreau-Rancourt

La déléguée aux affaires étudiantes de l’Université Laval, souligne que des contacts avec l’association étudiante ont pu être établis et que des discussions à approfondir sur un projet commun ont eu lieu.

  • Université de Montréal : Benoît Lemire

Le délégué aux affaires étudiantes de l’Université de Montréal mentionne qu’en 2014, l’entretien des liens avec le conseil exécutif de l’AEPUM s’est poursuivi. Un descriptif de tâches a été fait, ce qui a permis de structurer les activités avec les étudiants et de les rendre beaucoup plus intéressantes. Parmi les objectifs de l’an prochain, il recommande de multiplier les présences aux événements sur le campus et d’évaluer la pertinence d’offrir gratuitement la publication d’offres d’emploi pour les étudiants.


SCPH (Société canadienne des pharmaciens d'hôpitaux)

  • Conseil d'administration de la SCPH : Diem Vo

La déléguée au conseil d’administration de la SCPH présente le rapport annuel du conseil d’administration de la SCPH pour lequel elle est déléguée de l’A.P.E.S. Une diminution de la participation des pharmaciens aux activités de formation organisées par la SCPH ainsi qu’une diminution des contributions de l’industrie pharmaceutique ont entraîné des contraintes budgétaires importantes, ce qui a obligé la SCPH à éliminer le congrès annuel estival. Cette année se tiendra pour la dernière fois le Summer Educational Sessions.

L’entente entre l’A.P.E.S. et la SCPH vient à échéance en 2017. Quoique les relations avec la SCPH soient intéressantes, car elles permettent d’échanger avec les autres provinces sur différents sujets communs, il est prévu d’évaluer la pertinence pour l’A.P.E.S. de poursuivre cette collaboration, aussi bien en termes financier qu’en termes de visibilité et de rayonnement. 

  • Working group on hospital pharmacy clinical key performance indicators : Jean-François Bussières, délégué de l'A.P.E.S.

Aucun rapport n'est déposé.


OPQ (Ordre des pharmaciens du Québec)

  • Comité de veille sur les nouvelles pratiques (OPQ) : Pierre Madore, délégué de l'A.P.E.S.

Ce comité a été dissous par l’OPQ. Son mandat était axé sur les aspects technologiques de la pratique. Il s’est notamment penché sur un plan de réflexion s’adressant aux fournisseurs de logiciels de pharmacie pour faciliter le respect des standards de pratique par les pharmaciens.

  • Groupe de travail sur les nouvelles technologies et ratios pharmacien/ATP : Diem Vo

Le groupe de travail avait deux objectifs, soit celui d’établir des ratios selon le processus de distribution et le niveau de soins pharmaceutiques et celui de rédiger une norme encadrant la télépharmacie.

Un sondage a été fait pour déterminer les ratios pharmacien/ATP, mais le trop grand nombre de données a rendu l’analyse difficile d’autant plus que les résultats n’étaient pas toujours pertinents. Ces données ont tout de même permis de faire quelques constats sur la pratique actuelle et l’OPQ a tenté de faire ressortir des tendances.

L’OPQ a dissous ce comité et a recommandé que les travaux sur les ratios s’intègrent à un autre comité.

  • Groupe de pilotage sur le rôle du personnel technique et de soutien technique en pharmacie : France Boucher, déléguée de l'A.P.E.S.

Le groupe de travail a tenu sept réunions pendant l’année. Le mandat de ce groupe de travail se décline en plusieurs phases. La première au cours de laquelle le groupe a déterminé les champs de compétences à être rehaussés puis, la deuxième où les profils de compétences pour le personnel de soutien technique et le personnel technique ont été élaborés. Ces profils de compétences ont été publiés par l’OPQ.

Au début de l’année 2014, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MERS) d’entreprendre des travaux visant à évaluer les besoins d’effectifs techniques en pharmacie, tant pour le réseau public que privé. Un protocole de cueillette de données a été établi, ce qui permettra d’établir des projections d’effectifs à partir des données recueillies. Une firme a été mandatée par le MSSS pour évaluer les besoins et valider le travail effectué par le groupe de travail. Quant au MERS, aucune décision n’a encore été prise concernant la diplomation éventuelle, à savoir un DEC ou une AEC.

Ces travaux ont permis de préciser les conditions et modalités d’encadrement professionnel et d’amorcer la rédaction d’un projet de règlement. Pour l’instant, des clarifications sont requises auprès de l’Office des professions du Québec.


INESSS

  • Comité de suivi et d'implantation du projet d'autosurveillance glycémique : François E. Lalonde

Ce comité souhaitait produire un guide d’usage optimal de l’autosurveillance glycémique pour les personnes atteintes de diabète de type 2, non traitées avec de l’insuline. Le rôle de l’A.P.E.S. consistait à diffuser l’information. Le Guide ayant été publié, le mandat du comité est terminé. 

  • Table de concertation : Linda Vaillant

La Table de concertation a tenu trois réunions durant l’année. Elle réunit plusieurs partenaires dont le rôle est notamment, de prioriser des projets et d’en faire le suivi.

Compte tenu de la situation actuelle et de la disparition de plusieurs associations professionnelles, l’INESSS revoit actuellement la composition de la Table de concertation.

  • Comité consultatif évaluation et technologiques innovantes : Mélanie Caron, déléguée de l'A.P.E.S.

Ce comité a été formé à la demande de l’A.P.E.S. et d’autres groupes lors d’une commission parlementaire au moment de la création de l’INESSS. Le comité a pour mandat de favoriser une compréhension commune des enjeux relatifs aux technologies innovantes et de proposer des pistes de solutions pour optimiser les stratégies d’évaluation. Cependant, c’est un comité très lourd qui prend un angle beaucoup plus large que la question des technologies. Deux réunions ont eu lieu au cours de l’année.

  • Comité de suivi relatif au projet « Troubles cognitifs liés au vieillissement (TLCV) » : Louise Mallet

Le comité de suivi a pour mandat d’accompagner les travaux de l’INESSS sur les «Troubles cognitifs liés au vieillissement» (regroupant le guide de pratique clinique pour le repérage et le diagnostic et le guide optimal pour le traitement spécifique de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées) afin d’assurer leur pertinence et la faisabilité de leur implantation. 


Autres organismes externes

  • Comité des partenaires de la RAMQ sur le régime public d'assurance médicaments : France Boucher

Le comité se réunit 2 ou 3 fois par année. Le comité se penche essentiellement sur la codification des médicaments d’exception.

  • Comité de l'évolution de la pratique des soins pharmaceutiques de la Direction québécoise de cancérologie : François E. Lalonde

Ce comité de la Direction québécoise de cancérologie (DQC), auquel participe également l’OPQ, a pour mandat la production d’outils communs pour les pharmaciens d’oncologie. La DQC est rattachée au MSSS, dirigée par le Dr Jean Latreille. Parmi les sujets qui y sont discutés, il y a celui de la production d’un guide pour la pratique du pharmacien en oncologie. Il semblerait y avoir une volonté de procéder à une révision du guide produit par l’A.P.E.S. en 2002. À partir de ce document, Mme Nathalie Marceau, conseillères aux affaires professionnelles de l’A.P.E.S., a produit une première version d’un guide. L’A.P.E.S. croit qu’il serait possible d’introduire des ratios et d’associer l’OPQ à cette démarche.

  • Comité national sur la spécialisation : Marc Parent

Ce comité n’a tenu qu’une réunion. La perception de la spécialisation au Canada n’est pas du tout celle du Québec. Les visions s’opposent. Le Québec a un programme de maîtrise qui devrait mener à la reconnaissance de la spécialisation alors que la vision de la spécialisation au Canada anglais est plutôt morcelée en de nombreuses activités spécialisées.

  • Groupe de travail ministériel sur la résistance aux antibiotiques : Sylvie Carle
Le mandat de ce comité est de développer un document proposant des actions prioritaires visant la santé publique pour gérer et idéalement contrer la progression de l’antibiorésistance au Québec. Le comité a tenu six réunions qui ont porté sur l’élaboration d’un plan d’action.
  • Groupe de travail du Collège des médecins sur l’aide médicale à mourir : Andrée Néron et Isabelle Jean

La participation de l’A.P.E.S. à ce groupe de travail est un bel exemple de collaboration interprofessionnelle.

Le guide est en voie d’être terminé. Les travaux actuels portent sur le développement des compétences et sur l’élaboration d’une formation standard, car tous les professionnels concernés doivent être formés. L’apport des deux pharmaciennes était axé sur le choix des médicaments et le contenu de la trousse de médicaments.
 
Les membres ont échangé et soulèvent les difficultés et les craintes qu’entraîne la mise en place de l’aide médicale à mourir. Le président rappelle que l’A.P.E.S. a présenté un mémoire (http://www.apesquebec.org/page?s=49&lang=fr-CA) sur le sujet et qu’un pharmacien ne pourra être contraint de participer à l’aide médicale à mourir, mais aura toutefois l’obligation de trouver un autre pharmacien pour le faire.

Comités opérationnels

Le conseil d’administration a pris connaissance du mandat et de la composition des comités opérationnels suivants :

  • Comité de formation continue
  • Comité de formation en gestion
  • Comité de rédaction de la revue Pharmactuel
  • Comité du congrès

Pour obtenir plus de détails concernant ces comités, il est possible de consulter le site Internet. Le rapport d’activités 2014 de l’A.P.E.S. fournira également une foule de renseignements sur les travaux réalisés par ces comités.


Groupes de travail

Le conseil d’administration a pris connaissance du mandat et de la composition des groupes de travail.


Groupe de travail sur la télépharmacie

Les administrateurs prennent connaissance de la position déposée afin d’échanger sur le fond et déterminer si le conseil d’administration est en mesure de l’adopter.

Il ressort des échanges que dans le contexte actuel où la télépharmacie est de plus en plus présente, cette position de l’A.P.E.S. représente un outil additionnel pour insister sur la présence de pharmaciens sur place et le déploiement adéquat de cette technologie. Cette position doit être cohérente avec les autres actions de l’Association. La directrice générale est mandatée pour participer aux rencontres du groupe de travail afin de retravailler la position en lien avec les éléments soulevés et de bien faire valoir la position du conseil d’administration.

 

Lignes directrices éthiques pour les membres de l'A.P.E.S.

À la suite de la publication du rapport du Vérificateur général, au printemps 2014, des questionnements éthiques à l’égard de chefs de département de pharmacie ont été soulevés quant à leurs relations avec l’industrie pharmaceutique notamment. Cela a amené l’A.P.E.S. à intégrer la dimension éthique au programme du Colloque en gestion à l’automne 2014, ce qui a suscité une prise de conscience des membres présents et une sensibilisation à l’égard de ces questions, tant chez les chefs de département que chez les pharmaciens.

En conclusion du colloque, l’A.P.E.S. avait annoncé qu’elle produirait des lignes directrices permettant d’encadrer les relations entre les membres de l’A.P.E.S. et les fournisseurs de services, incluant l’industrie pharmaceutique, dans le but de protéger les pharmaciens et les chefs de département contre d’éventuelles plaintes, fondées ou non. Comme association, l’A.P.E.S. a non seulement la responsabilité de défendre ses membres, mais également de prévenir les situations pouvant mener à des litiges.

M. Charles Fortier, ancien président de l’A.P.E.S., a été mandaté pour mener une enquête et produire un rapport sur les pratiques courantes dans les départements de pharmacie et celles des pharmaciens individuellement. Dans le cadre de son mandat, il a procédé à plusieurs rencontres de membres de l’A.P.E.S. Ce rapport a permis de rédiger les lignes directrices en s’assurant de couvrir toutes les situations existantes. L’OPQ sera également consulté sur le contenu des lignes directrices afin de s’assurer d’un arrimage avec leur position.

Me Pierre Grenier est invité à présenter le contenu des lignes directrices sur l’éthique destinées aux membres de l’A.P.E.S. Il mentionne qu’un premier document a été produit par l’A.P.E.S. en 2003 et qu’il s’en est inspiré pour rédiger le présent document. Il mentionne que l’éthique existe depuis longtemps, mais qu’elle était nommée autrement. Les rencontres effectuées ont fait ressortir qu’actuellement, parmi les membres, il y a deux tendances. L’une préconise l’interdiction d’actes, comme c’est le cas avec le code de déontologie, avec une liste de questions et réponses. L’A.P.E.S. ne peut cependant pas aller dans ce sens, car il sera impossible de prévoir toutes les situations. L’autre tendance préconise la détermination d’objectifs à atteindre en soulignant les valeurs à respecter et des balises pour y arriver, c’est l’option retenue.

L’objectif général du document est d’amener les pharmaciens à réfléchir et à s’interroger avant de poser un geste en lien avec un fournisseur quelconque. Le document présente donc des éléments de réflexion comportant des exemples de questions à se poser avant de prendre une décision.

Le pharmacien doit s’interroger sur l’impact de sa décision dans une situation donnée en tenant compte d’un certain nombre de facteurs. Par exemple, il doit s’assurer que les éléments contextuels dans lesquels s’opérera la relation sont bien ceux annoncés. Il doit se questionner à savoir si ce sont des valeurs portées par le milieu dans lequel il exerce. Enfin, dans un contexte plus général, le pharmacien sera amené à modifier son point de vue pour regarder, non plus seulement son intérêt personnel, mais l’intérêt du patient, dans sa position de salarié d’un établissement public de santé. Des erreurs pourraient être commises, mais elles seront moins graves que si aucune réflexion n’avait eu lieu. Par exemple, lors des entrevues effectuées, certains pharmaciens disaient n’avoir aucun problème éthique dans leurs relations avec l’industrie. Selon Me Grenier, cette perception mène à l’erreur.

Il ressort des discussions entre les administrateurs que le document est complet et qu’il s’inscrit bien dans le sens des objectifs établis par l’A.P.E.S. Il suscite la réflexion tant sur le plan individuel qu’institutionnel et guidera bien les membres dans leur réflexion et leur prise de décision.

En ce qui concerne la diffusion du document, les administrateurs sont d’avis que lors de sa publication, l’A.P.E.S. devrait prévoir des séances d’information, de formation et de sensibilisation. Des mises en situation seraient préférables à des présentations ou à des ateliers. Pour susciter l’appropriation du concept, entamer une réflexion et une prise de conscience collective, il serait également intéressant d’inviter les chefs de département à amorcer le débat au sein de leur département.

Me Grenier précise que l’éthique est une question de valeurs morales. Il faut amener les membres à se questionner sur leurs valeurs, celles de leur groupe et celles de leur établissement. L’idée est d’inciter la personne à adhérer d’elle-même à ces valeurs. Un autre élément à considérer est que certains établissements ont déjà un encadrement alors que d’autres n’en ont pas. L’un des objectifs de l’A.P.E.S., par l’intermédiaire des chefs de département de pharmacie, est d’amener les établissements à mettre en place cet encadrement.

En résumé, le document fait consensus au sein des administrateurs à la fois sur le contenu, incluant l’ajout des éléments discutés, ainsi que sur la diffusion du document accompagné de formation et d’information, éléments indissociables à la publication.

 

Post-mortem de la négociation

La directrice générale rappelle les circonstances particulières dans lesquelles l’A.P.E.S. a négocié, en mars dernier, le renouvellement de l’entente collective. Le MSSS ayant annoncé le retrait des mesures de rémunération inscrites aux différentes lettres d’entente au début du mois de mars, l’A.P.E.S. a dû entamer des démarches en vue d’amorcer et de conclure un blitz de négociation pour l’ensemble des dispositions de l’entente collective avant le 31 mars 2015. Le comité de négociation s’était donc fixé des objectifs que le conseil d’administration a entérinés le 30 janvier 2015. Le cadre de négociation adopté consistait essentiellement à préserver les acquis.

Les membres ont été tenus régulièrement informés par le biais de WebConférences et de l’Info-négo. Ils ont également été appelés à contribuer en transmettant, entre autres, des lettres au PDG de leur établissement ainsi qu’au président de leur CMDP. Ces actions des membres ont ajouté de la pression sur les représentants du MSSS et sans aucun doute, ont permis d’accélérer les négociations et d’obtenir un résultat favorable.

Par rapport aux précédentes négociations, deux grandes exceptions ont été constatées. C’est la première fois qu’une entente est négociée sur cinq ans et c’est également la première fois que l’A.P.E.S. conclut une entente de principe avant toutes les grandes centrales syndicales. Cette situation a obligé l’A.P.E.S. à intégrer une clause remorque à l’entente de principe, ce qui a permis au gouvernement de se servir de cette clause pour donner une leçon à l’ensemble des syndicats, ce avec quoi l’A.P.E.S. était en désaccord.

Durant cette négociation, l’A.P.E.S. a également mené deux enquêtes, l’une réalisée auprès des chefs de département de pharmacie sur les coupes de soins et services pharmaceutiques à prévoir au 1er avril 2015 si les primes étaient véritablement retirées. La seconde, auprès de l’ensemble des membres, pour déterminer dans quel état d’esprit les pharmaciens d’établissements de santé se trouvaient à la suite de l’annonce du retrait des mesures prévues aux lettres d’entente. Les résultats de la seconde enquête corroboraient ceux de la première.

Ces résultats ont fait ressortir que la question des primes fragilise le groupe et que la prime relative à la semaine de 40 heures est un incitatif efficace. Les chefs de département sont d’avis qu’en la supprimant, il y aurait une désaffection de la main-d’œuvre, soit qu’environ 185 pharmaciens quitteraient leur emploi pour un travail mieux rémunéré ou réduiraient leur heures de travail ou encore, prendraient leur retraite.

Enfin, les contraintes liées à une négociation rapide ont fait que la plupart des membres du comité de négociation n’ont pu participer aux séances de négociation. Les administrateurs sont invités à réfléchir sur une façon différente de travailler. Ces derniers mentionnent qu’il faudrait informer les membres du prochain comité de négociation qu’ils agissent davantage en soutien à la négociation qu’en tant que négociateurs eux-mêmes.

Dans le contexte actuel de la réorganisation du réseau, l’A.P.E.S. doit dès maintenant commencer à déterminer la meilleure façon de s’organiser pour combler les lacunes existantes. Parmi les enjeux qui apparaissent prioritaires, se trouvent :

  • élaborer une position relative aux avantages d’avoir un chef de département clinique pour la pharmacie plutôt qu’un gestionnaire cadre;
  • documenter la situation de la main-d’œuvre au Québec et au Canada;
  • inclure dans l’argumentaire l’aspect de l’optimisation de l’usage du médicament;
  • insister sur la valeur économique du pharmacien et développer des offres de soins et services comme levier pour la justification de postes de pharmaciens.
 

Plan stratégique de l'A.P.E.S.

Le plan stratégique, qui se terminait l’an dernier, comportait un total de quatre orientations, accompagnées chacune de stratégies visant à contribuer à la réalisation de la mission de l’A.P.E.S. La majorité des actions ont été réalisées, commencées ou reportées. Celles qui ont été reportées, l’ont été en partie pour des raisons budgétaires. C’est à partir de ce plan que le prochain cycle de planification stratégique sera fait, raison pour laquelle les administrateurs passent en revue chacune des orientations pour cibler les stratégies à retenir pour le prochain plan.

Le président rappelle que le plan stratégique est un outil essentiel dans la planification. Il précise cependant que c’est un plan pour l’Association afin de déterminer où l’A.P.E.S. souhaite se trouver dans trois ans et quelles actions poser pour atteindre les objectifs fixés.

Après un processus d’appel d’offres mené au printemps, le conseil d’administration adopte la proposition de Raymond, Chabot, Grant, Thornton pour accompagner le comité de planification stratégique dans la réalisation du plan stratégique 2016-2019.

 

Information diverse


Création d’une communauté d’intérêt sur la santé et les services sociaux

L’A.P.E.S. avait été invitée à participer aux deux Rendez-vous nationaux sur l'avenir du système public de santé et de services sociaux qui ont eu lieu aux mois de juin et décembre 2014. Ces deux événements étaient portés par l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN), en collaboration avec l'Institut du Nouveau Monde (INM).

À la suite de la disparition de l’AQESSS, l’INM a été mandaté pour poursuivre les travaux. Une rencontre de suivi de ces deux événements a eu lieu le 23 avril dernier à laquelle participaient, en plus des trois organisations du comité organisateur ci-dessus, douze personnes représentant dix autres organisations.

Le comité directeur a fait état des rencontres et des échanges qui ont eu lieu avec le ministre Gaétan Barrette ainsi qu’avec des représentants des trois partis d’opposition. Ces derniers ont souligné que le caractère innovateur et consensuel des Rendez-vous a retenu leur attention et qu’ils souhaitent être tenus informés de la suite des échanges. Lors de sa réflexion sur les suites à donner aux conclusions des Rendez-vous, le comité a conclu à la pertinence de proposer la mise en place d’une communauté d’intérêt sur la santé et les services sociaux qui permettrait la continuité des échanges ainsi que la mise en commun d’outils et d’actions pour faire connaître les bonnes pratiques. Il est clair que le rôle de l’INM n’est pas de devenir un lobbyiste, mais l’organisation souhaite que chacun puisse porter des dossiers de façon indépendante, le cas échéant.

Les personnes présentes ont manifesté leur accord à ce qu'une communauté d'intérêt sur la santé et les services sociaux soit créée. Les échanges ont permis de préciser les attentes des organisations. L’A.P.E.S. a, entre autres, exprimé une certaine réticence à s’engager dans une telle démarche en l’absence de projets concrets et pertinents, répondant à ses priorités. Il a été convenu de créer un comité de transition, composé de quatre à six organisations chargées de formuler des propositions concernant le mandat, les objectifs, de même qu’un aperçu des sujets qui pourraient être traités en priorité.

Il ressort des échanges entre les administrateurs que l’A.P.E.S. pourrait envisager de participer à cette communauté, car elle représente une certaine forme de réseautage qui pourrait être intéressante, surtout s’il n’est pas requis d’y affecter un budget et qu’un minimum de temps y est consacré. De plus, lorsque le comité directeur a rencontré le ministre de la Santé et des Services sociaux et les partis d’opposition, tous se sont montrés ouverts à recevoir certaines idées. Il est donc convenu de poursuivre l’observation du groupe jusqu’à ce que le comité de transition présente les objectifs de la communauté ainsi que les propositions de projets.


5e édition du Guide pratique des soins palliatifs

Les administrateurs avaient convenu de l’intérêt de produire une version électronique du Guide, tout en reportant la décision le temps d’évaluer la possibilité de trouver un financement. À la suite d’une démarche effectuée auprès de la Direction des affaires pharmaceutiques et du médicament, MSSS, qui n’a pas porté fruits, la directrice générale a contacté M. Claude Paré, de la Librairie médicale et scientifique qui a distribué les quatre premières éditions du guide. M. Paré a suggéré une approche de production du guide permettant de le faire à coûts raisonnables. Toutefois, en contrepartie, l’A.P.E.S. ne peut pas s’attendre à des revenus importants provenant de la vente du guide. Il a donc été convenu de mandater la directrice générale pour faire démarrer ce dossier compte tenu que les membres du Regroupement de pharmaciens experts (RPE) en soins palliatifs de l’A.P.E.S. sont motivés à produire ce Guide et que l’A.P.E.S. croit nécessaire de le produire.


Médicaments en usage dans les établissements de santé

Le président invite les administrateurs à prendre connaissance de la lettre adressée à M. Luc Castonguay, sous-ministre adjoint à la Direction générale de la planification, de la performance et de la qualité, déposée pour information.

À l’issue de l’audition de l’A.P.E.S. devant la Commission des finances publiques sur le projet de loi no 28, un échange avait eu lieu entre la directrice générale et le sous-ministre adjoint à la Direction générale de la planification, de la performance et de la qualité. Ce dernier avait affirmé que les établissements de santé ont l’obligation de fournir aux patients, dont l’état le requiert, tous les médicaments inclus à la liste établie par le ministre de la Santé et des Services sociaux. Le conseil d’administration avait convenu de rappeler au sous-ministre adjoint les obligations imparties aux établissements de santé en ce qui a trait à la sélection des médicaments de même qu’en ce qui concerne la gestion des ressources pharmaceutiques et matérielles des départements de pharmacie. Une lettre à cet effet lui a donc été adressée.


Statut des chefs de département de pharmacie

Des informations provenant du réseau de la santé ont laissé croire que le MSSS souhaitait modifier les postes de chefs de département de pharmacie pour en faire des postes cadres. Des représentations ont été faites au cabinet du Ministre Barrette et une lettre lui a été transmise. La démarche de l’A.P.E.S. semble avoir arrêté le processus puisque le projet n’est plus sur la table. Il a été convenu de développer une position permettant de préciser les avantages perçus par l’A.P.E.S. à maintenir le poste de chef de département de pharmacie tel qu’il l’est actuellement.


Projet A.P.E.S. – FMSQ sur les HFPM

Un projet conjoint entre l’A.P.E.S. et la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) est en cours. Ce projet sera réalisé à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (IUCPQ – UL) et portera sur la révision de l’utilisation des héparines de faible poids moléculaire et comprendra un volet analyse économique. Un certain nombre de critères seront mis en place.

L’échéancier du projet prévoit une collecte de données à la fin du mois de septembre, suivie de l’analyse des données.


Ratios pharmaciens

La demande de l’A.P.E.S. auprès de l’OPQ pour obtenir des ratios est maintenue. Cependant, pour faire avancer ce dossier, l’A.P.E.S. suggère de le prendre par secteur de soins. Pour l’instant, cinq secteurs ont été identifiés sur lesquels l’A.P.E.S. pourrait travailler. Par exemple, le guide en oncologie et le dossier de l’infectiologie seraient de bons points de départ. Toutefois, il ne faudra pas négliger le travail du pharmacien en distribution. Pour cet aspect, il faudra définir clairement le rôle du pharmacien et tenter de se doter d’une vision claire de la distribution.


Nomination

Désignation d’un représentant au Comité de suivi de l’INESSS

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a reçu un mandat du MSSS pour amorcer des projets d’optimisation portant sur trois classes de médicaments : les antibiotiques, les hypolipémiants et les inhibiteurs de la pompe à protons, dans le cadre d’un chantier sur la pertinence clinique.

Le comité de suivi a pour mandat d’accompagner les travaux de l’INESSS sur l’usage optimal des médicaments, afin d’assurer leur pertinence et la faisabilité de leur implantation. Il devra identifier les mesures de suivi et les indicateurs qui permettront d’atteindre les objectifs définis.

L’INESSS aurait souhaité la présence d’un pharmacien oeuvrant dans le secteur de l’assurance qualité et de l’évaluation de l’acte. Cependant, l’A.P.E.S. n’ayant pas de ressources humaines dans ce domaine. La directrice générale propose que M. François E. Lalonde, adjoint professionnel de l’A.P.E.S., soit désigné, à titre de représentant de l’A.P.E.S., au comité de suivi sur l’usage optimal des médicaments.

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