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Institut de Cardiologie de Montréal
- Historique de l'établissement
- Fondateurs
- Profil de l'établissement
- Site Web
- L'établissement en images
- Profil du Département de pharmacie
- Historique des chefs
- Petite histoire de la pharmacie hospitalière
- Fil du temps
- Le personnel
- Les auteurs
Historique de l’établissement
1954 | Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) dans les locaux de l’Hôpital Maisonneuve |
1966 | Ouverture de l’ICM dans ses locaux actuels, rue Bélanger |
1976 | Agrandissement de l’ICM |
1995 | Ajout d’une nouvelle aile pour abriter le Centre de recherche |
2009 | Ajout du centre pharmacogénomique Beaulieu-Saucier |
2011 | Inauguration du nouveau bloc opératoire |
Fondateurs
- Dr Paul David et la communauté des Sœurs Grises
Profil de l'établissement au 31 mars 2008
- Catégorie: Institut
- Nombre de sites : 1
- Présence d’un centre de recherche: Oui
- Dépenses 2009-2010: 127 000 000 $
- Nombre d’employés: 1894
- Nombre de médecins: 237
- Nombre de lits de courte durée: 153
- Nombre de civières à l’urgence: 32
- Nombre d’admissions de courte durée en 2007-2008: 8559
Site Web
- Hôpital: www.icm-mhi.org
- Centre de recherche: www.icm-mhi.org/fr/recherche-pro.html
L'établissement en images
Source: Archives de l’ICM
Source: Archives de l’ICM
Source: Archives de l’ICM
Source: Archives de l’ICM
Profil du Département de pharmacie au 31 mars 2010
Ressources humaines
- Pharmaciens: 9,6 ETP
- Assistants techniques seniors en pharmacie: 13 ETP
- Agente administrative: 1 ETP
Heures d’ouverture par semaine
- 66
Points de services
- Pharmacie principale
- Satellite (recherche)
- Satellite (soins intensifs chirurgicaux)
Nombre de transactions par année
- 730 000
Nombre de préparations par année
- 100 000
Services spécialisés
- Service centralisé d’addition aux solutés (SCAS)
- Pharmacie satellite dans le centre de recherche
- Pharmacie satellite près des soins intensifs chirurgicaux
Secteurs cliniques avec présence décentralisée des pharmaciens sur les unités de soins
- Chirurgie
- Soins intensifs chirurgicaux
- Soins intensifs médicaux
- Médecine
- Urgence
Secteurs cliniques avec présence décentralisée des pharmaciens dans les cliniques externes
- Centre de recherche
- Clinique d'insuffisance cardiaque
Historique des chefs du Département de pharmacie
1965 à 1990 | Édouard Pelletier |
1990 à 1997 | Denis Bois |
1998 à 2003 | Linda Vaillant |
2003 à 2007 | Sylvia Audet |
2007 à aujourd’hui (au 01-01-2011) | Lucie Verret |
Petite histoire de la pharmacie hospitalière
L’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a été fondé en 1954 par le Dr Paul David. Dès ce moment, il conçoit le projet – très avant-gardiste pour l'époque – de créer à Montréal un lieu entièrement consacré au développement de la cardiologie. Pendant 45 ans, il a été l'âme et le cœur de l'Institut, à qui il a conféré, dès sa conception, un caractère profondément humaniste. À sa mort, en 1999, il laisse à ses successeurs un héritage d'une richesse inestimable.
En 1954, l’ICM voit le jour au sein du nouvel Hôpital Maisonneuve où il occupe un étage. À l’origine, l’ICM compte 42 lits et son équipe médicale est composée de trois cardiologues et deux chirurgiens. La croissance des activités de l’ICM rend inévitable son expansion. L'idée de regrouper sous un même toit tous les services de cardiologie fait rapidement son chemin et, en 1964, il est décidé de déménager l’Institut dans un bâtiment indépendant, situé sur la rue Bélanger, dont l’ouverture officielle a lieu en janvier 1966. Aménagé selon des critères bien précis, le bâtiment est agrandi en 1976, puis à nouveau en 1995 alors qu’une nouvelle aile est ajoutée pour loger adéquatement le Centre de recherche dont l’expansion est indéniable. Finalement, le centre pharmacogénomique Beaulieu-Saucier et le nouveau bloc opératoire sont inaugurés en 2009 et 2011, respectivement.
Les débuts de la pharmacie
Pendant son séjour au sein de l’Hôpital Maisonneuve, l’ICM a recours à la pharmacie de l’Hôpital Maisonneuve à défaut de disposer de son propre service de pharmacie. Anticipant le déménagement futur dans les nouveaux locaux, la direction de l’ICM embauche, en juillet 1965, un premier pharmacien, Édouard Pelletier, qui entre en fonction dès le mois de novembre suivant. Aidé d’une technicienne, Marie-Thérèse Houle, M. Pelletier prépare la transition et dresse la liste des médicaments et autres fournitures nécessaires au bon fonctionnement du service de pharmacie. La demande pour les services pharmaceutiques croît rapidement, ce qui nécessite l’embauche, quelques mois après l’ouverture du nouvel établissement, d’une seconde technicienne.
À l’époque, et pour encore plusieurs années, le pharmacien reste cantonné dans les locaux de la pharmacie. Il remplit les ordonnances des unités de soins transmises par pneumatique ou par un messager qui achemine à la pharmacie la feuille de prescription originale tirée du dossier médical. Pour les narcotiques, l’infirmière fait parvenir à la pharmacie une requête comprenant la liste des stupéfiants manquants qu’elle vient elle-même cueillir à la pharmacie avant de les mettre sous clé à l’unité de soins.
Le service de pharmacie et la spécificité de l’ICM
L’arrivée sur le marché des premiers agents bêta-bloquants (ex.: le propanolol) et des anti-arythmiques (ex.: phenytoïne, bretylium, lidocaïne) vers la fin des années 1960 révolutionne grandement le traitement des maladies cardiovasculaires. Aussi, l’antibiothérapie se diversifie avec l’apparition des céphalosporines en 1970 et des aminoglycosides quelques années plus tard.
Par ailleurs, d’importants changements législatifs modifient profondément le rôle du pharmacien. En effet, la refonte de la Loi sur la pharmacie en 1973 reconnaît le rôle de conseiller du pharmacien et l’autorise à substituer, au besoin, un médicament pour un autre, en plus d’exiger la tenue d’un dossier pharmacologique pour chaque patient.
À l’ICM, l’évolution de la pharmacie vers un rôle plus clinique est cependant freinée pendant de nombreuses années en raison du manque de personnel. Au tournant des années 1980, du personnel technique supplémentaire et des étudiants, qui œuvrent à temps partiel, sont embauchés pour combler les besoins. L’embauche d’une seconde pharmacienne en 1983 permet enfin au service d’augmenter les heures d’ouverture de la pharmacie et rend possible la mise en place de nouveaux outils pour diminuer le risque d’erreurs, telle une nouvelle feuille d’ordonnance composée de l’originale conservée dans le dossier médical et des copies appelées à être acheminées à la pharmacie.
Modification du rôle de la pharmacie au cours des années 1990
Le Département de pharmacie de l’ICM subit des transformations profondes après l’arrivée en 1990 d’un nouveau chef, Denis Bois. Rapidement, les activités sont décentralisées au profit de pharmacies satellites et le système de distribution est informatisé et automatisé. La modernisation des activités de distribution et le projet d’implantation des pharmacies satellites nécessitent d’abord d’importantes modifications aux locaux de la pharmacie ainsi que l’achat de nouveaux équipements. Ainsi, en 1992, après l’étude des coûts, et en collaboration avec le secteur privé, la pharmacie se procure un appareil (ATC 212) permettant l’emballage de comprimés en sachets unidose. L’informatisation du département permet aussi d’implanter un dossier pharmacologique pour chaque patient. Il devient ainsi possible de faire le lien avec les données d’accueil, d’imprimer les profils pour les unités de soins qui remplacent le désuet système de Kardex utilisé par l’infirmière depuis des décennies, en plus d’élaborer des plans et des rapports de gestion.
À compter de 1992, trois pharmacies satellites sont établies pour couvrir tout l’hôpital. La première, dont la responsabilité est confiée au pharmacien Daniel Lussier en 1995, se situe au 5e centre. Outre la pharmacie satellite couvrant les soins intensifs chirurgicaux et la chirurgie clinique, une autre est établie au Centre de recherche en 1993. Lucie Verret, pharmacienne, en est responsable jusqu’en 1996 avant d’être remplacée par sa collègue, Mireille Brisson. Une ère nouvelle venait de s’ouvrir: la participation du pharmacien à la clinique et à la recherche à l’ICM.
Le Département de pharmacie de l’ICM et la recherche
La maladie coronarienne devait, avec l’ouverture de l’unité coronarienne en 1977 et la domination du programme opératoire à la même époque par le traitement chirurgical de cette maladie, occuper l’attention de tout le personnel et provoquer de nombreux changements pharmacologiques. La nitroglycérine, vasodilatateur utilisé depuis plus de cent ans sous forme sublinguale, s’avère très efficace par voie intraveineuse, mais exige qu’elle soit préparée pour l’intensiviste, l’anesthésiologiste, le cardiologue et le chirurgien, en plus de nécessiter l’élaboration de protocoles en collaboration avec ces derniers. Cette expérience domestique ouvre la voie à la collaboration du département de pharmacie aux nombreux projets du service de recherche à compter de 1975.
En 1991, les membres du département de pharmacie sont appelés à participer au projet du cardiologue Pierre Théroux sur l’effet bénéfique de la combinaison de l'aspirine et des anticoagulants (warfarin et, plus tard, héparine) dans le traitement de l’angine instable. Cette étude à double insu fait l’objet de plusieurs publications, entre autres dans le prestigieux New England Journal of Medicine. Le pharmacien doit dès lors entreposer, distribuer la médication et voir à ce qu’elle soit assidûment prise par les sujets de l’étude, le tout conformément aux normes établies par les compagnies pharmaceutiques.
En laboratoire, des équipes multidisciplinaires, auxquelles collabore étroitement le pharmacien, étudient l’effet d’une variété d’agents hypolipémiants, vasodilatateurs, hypotenseurs et immunosuppresseurs, sur différents animaux de laboratoire au Centre de recherche. Lucie Verret sera une pionnière dans la participation des pharmaciens au comité scientifique de la recherche, au comité d’éthique en recherche clinique et de laboratoire. Aujourd'hui, les pharmaciens sont membres de nombreux comités cliniques pharmacie-nursing, transplantation et soins palliatifs. À l’ICM, le pharmacien fait donc partie intégrante de la médecine clinique et de la recherche, en plus de participer à l’enseignement en accueillant étudiants et résidents en pharmacie.
L’évolution de la pratique
Depuis l’an 2000, le pharmacien prend en charge le suivi des patients traités à domicile par antibiothérapie intraveineuse, ce qui permet une réduction d’environ 600 jours d’hospitalisation par année. Le pharmacien enseigne la technique d’administration des antibiotiques au patient et/ou à un proche et il fait la liaison avec les pharmacies communautaires pour la préparation des antibiotiques et l’analyse des différents tests sanguins à effectuer en externe, en plus de planifier les rendez-vous avec le microbiologiste. Il peut également être appelé à s’occuper en externe des anticoagulants chez certains patients ne disposant pas de médecin de famille ou n'ayant pas accès à un tel service.
En autorisant le pharmacien à initier ou à ajuster une thérapie médicamenteuse, les changements législatifs adoptés en 2002 (projet de loi 90) confèrent un plus grand rôle et plus de responsabilités au pharmacien et ont un impact considérable sur l’évolution de la pratique pharmaceutique. Le pharmacien se charge du suivi pharmacocinétique de certains médicaments (antibiotiques, immunosuppresseurs, anticonvulsivants) et s’assure de l’ajustement de plusieurs thérapies, ce qui fait de lui un pilier de la pratique avancée de la pharmacie. Nicolas Noël jouera un grand rôle à ce niveau. L'implication du pharmacien à l'unité de chirurgie (pré et post-opératoire) ainsi qu'à l'université font de lui un modèle de pratique, et les stagiaires seront nombreux à vouloir profiter de ses connaissances.
Denis Brouillette, pharmacien arrivé en 1994, contribuera énormément au développement de l’aspect clinique du travail du pharmacien et son engagement ne tarira jamais. Il a d’ailleurs reçu le prix « Pharmacien de cœur et d’action » décerné par ses pairs en 2009.
En 2003, un projet de recherche mené par la pharmacienne Marie Robitaille au service d'urgence, tentera de prouver l'effet bénéfique du pharmacien dans le secteur. Ce sera le début de l'implication du pharmacien à l'urgence.
À l’ICM, le pharmacien est reconnu pour ses compétences. L’ajustement de plusieurs types de traitements fait de lui un modèle de pratique. En 2009, l’utilisation généralisée des cabinets automatisés a permis de rendre le circuit du médicament plus sécuritaire. L’équipe compte aussi s’impliquer dans les projets de recherche clinique dirigés par les pharmaciens ainsi qu’en pharmacogénomique. Chose certaine, le Département de pharmacie de l’ICM est reconnu en raison de la compétence de ses membres.
Simon de Denus, pharmacien, est arrivé à l'ICM en 2003 afin de compléter un Fellowship en recherche clinique. Il est titulaire de la Chaire en pharmacogénomique Beaulieu-Saucier depuis 2010. Grâce à l’arrivée de nouveaux pharmaciens (Sylvia Audet, Angela Nguyen, Geneviève Cyr, Martine Lacroix, Simon Tremblay, Marie-France Perrier), de nouveaux services pourront être fournis tels que la participation aux codes bleus, aux soins palliatifs et à l’urgence.
Fil du temps
1965 | Aménagement des locaux du nouveau service de pharmacie au rez-de-chaussée du nouvel établissement |
1969 | Formation du comité de pharmacologie |
1970 | Préparation d’une alimentation parentérale |
1976 | Aménagement/acquisition d’une hotte pour les préparations stériles |
1976 | Adoption d’un formulaire (liste de médicaments) |
1985 | Implantation d’un dossier pharmacologique papier |
1990 | Accueil de stagiaires de l’Ordre des pharmaciens du Québec |
1991 | Implantation d’un service de pharmacocinétique |
1991 | Implantation d’un service de pharmacovigilance |
1991 | Publication dans un périodique québécois |
1992 | Standardisation des commentaires d’ordonnances pour l’étiquetage |
1992 | Implantation d’une feuille d’administration des médicaments (FADM) produite par la pharmacie |
1992 | Implantation d’une feuille d’ordonnance prérédigée (FOPR) produite par la pharmacie |
1992 | Implantation d’un dossier pharmacologique informatisé |
1992 | Implantation d’une ensacheuse de médicaments de type canisters |
1992 | Implantation de la distribution unitaire quotidienne |
1992 | Implantation de pompes de remplissage pour les préparations stériles |
1992 | Formation du comité pharmacie-soins infirmiers |
1992 | Présentation orale dans une conférence externe à l’établissement |
1993 | Implantation du modèle de soins pharmaceutiques |
1993 | Implantation de la présence d’un pharmacien à l’étage (4e et 5e) |
1993 | Présentation d’une affiche (poster) dans une conférence externe à l’établissement |
1993 | Publication dans un périodique hors Québec |
1995 | Protocole de recherche clinique |
1996 | Embauche d’un assistant technique en pharmacie avec diplôme d’études professionnelles |
2000 | Préparation d’une antibiothérapie intraveineuse à domicile |
2001 | Ouverture d’un SCAS |
2001 | Télécopie d’ordonnances à la pharmacie |
2001 | Implantation de la distribution centralisée par un grossiste |
2001 | Implantation d’une gestion informatisée des substances contrôlées |
2002 | Aménagement/réaménagement en partie ou en totalité de la pharmacie |
2002 | Accueil de stagiaires du baccalauréat en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal |
2002 | Inspection professionnelle de l’Ordre des pharmaciens du Québec |
2002 | Agrément des stages par la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal |
2003 | Accueil de résidents en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal |
2004 | Implantation de la gestion informatisée des stocks de médicaments |
2004 | Implantation de la gestion informatisée des interactions médicamenteuses |
2005 | Implantation de cabinets décentralisés |
2005 | Accueil de stagiaires du programme d’assistance technique en pharmacie |
2006 | Formation du comité de gestion des risques et de la qualité |
2008 | Implantation de la présence d’un pharmacien en clinique externe (clinique d’insuffisance cardiaque) |
2009 | Implantation des cabinets automatisés de médicaments sur les unités de soins |
Le personnel du Département de pharmacie
Liste des pharmaciens ayant œuvré à l'ICM depuis 1965
Édouard Pelletier* | 1965-1997 et 1998- |
Robert Charest | 1981-1993 |
Louise Bergeron | 1983-1991 |
Viviane Laviolette | 1986-1987 |
Nathalie Barrière | 1987-1988 |
Denis Bois | 1990-1997 |
Daniel Lussier | 1992-2001 |
Lucie Verret * | 1991- |
Lyne Ménard | 1996-1999 |
Nelly, Komary | 1997-1998 |
Tamara Khoury | 1997-1999 |
Martin Bédard | 1998-1999 |
Nicole Crépin | 2000-2003 |
Annie Émond | 2001-2004 |
Martin Bertrand | 2001-2004 |
Christiane Jacques | 2003-2003 |
Linda Vaillant | 1998-2005 |
Denis Brouillette * | 1994- |
Nicolas Noël * | 1998- |
Mireille Brisson | 1995-2003 |
Sylvia Audet * | 2003- |
Marie Robitaille * | 2003- |
Angela Nguyen * | 2003- |
Simon de Denus * | 2003- |
Geneviève Cyr * | 2005- |
Sonia Dargan | 2007-2007 |
Martine Lacroix * | 2008- |
Simon Tremblay * | 2009- |
Note: Les pharmaciens œuvrant à l’ICM en 2011 sont marqués d'un astérisque (*);
les pharmaciens-chef sont indiqués en bleu.
Auteurs de la fiche historique
Cette fiche a été rédigée par Marie Robitaille, pharmacienne, le 23 mars 2010 à partir du chapitre du livre de l'histoire de l'ICM par Claude M. Grondin MD.
Autre référence: Goulet D. « L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Une histoire médicale 1954-2004. » Sillery, les éditions Septentrion, 2004.
Avis au lecteur
Cette fiche historique a été rédigée par un représentant de l'établissement membre du Département de pharmacie. La version publiée de cette fiche historique a été revue et approuvée par son auteur avant la diffusion sur le site de l'A.P.E.S. À noter que le fil du temps est une liste non exhaustive des principaux événements ayant marqué l'histoire du Département de pharmacie.