Mot du président et de la directrice générale

Les fruits de la solidarité

Publié le 8 avril 2015 par François Paradis, président et Linda Vaillant, directrice générale

Le dimanche 29 mars dernier, vous étiez plus de 650 pharmaciens d'établissements réunis dans une même salle à Drummondville pour l'assemblée générale extraordinaire. Cette AGE visait à voter sur l'entente de principe intervenue plus tôt entre l'A.P.E.S. et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

En moins d'un mois, l'A.P.E.S. a été en mesure de négocier une entente qui préserve l'ensemble des acquis quant à la rémunération en plus de nous fournir un levier extraordinaire pour discuter de la nouvelle structure des équipes de gestion des départements de pharmacie. L'A.P.E.S. a négocié pour la première fois avant toutes les grandes centrales syndicales. Cela témoigne du contexte particulier dans lequel le MSSS et l'A.P.E.S. se retrouvaient cette fois-ci, contexte généré par le MSSS lui-même en annonçant en bloc le retrait de toutes les primes incluses aux lettres d'entente de notre entente collective.

Les membres actifs peuvent d'ailleurs retrouver sur le site Web de l'Association tous les détails quant au contenu de l'Entente de principe.

Que s'est-il donc passé entre le 25 février, moment de l'annonce par le MSSS du retrait des primes et le 23  mars où nous signions l'Entente de principe? Le gouvernement s'est-il rendu compte lui-même qu'il s'était piégé en ne reconduisant pas les mesures particulières des pharmaciens qui constituent entre 20 et 45 % de la rémunération des pharmaciens d'établissements du Québec?

Poser la question, c'est y répondre. La pression sur le MSSS exercée par vos actions est sans doute devenue très forte. Qu'il s'agisse des directeurs généraux, des directeurs des services professionnels, des directeurs des ressources humaines ou encore des présidents des CMDP, les appels faits et les lettres transmises au MSSS ont eu un effet certain sur la diligence avec laquelle le MSSS a procédé au blitz de négociation que nous leur avions proposé.

Tout cela est le fruit de vos actions. Les demandes d'appui que vous avez faites cheminer, les explications que vous avez données dans vos milieux, les sondages que vous avez remplis à la demande de l'A.P.E.S., les députés que vous avez rencontrés et pour certains d'entre vous, les excellentes entrevues auxquelles vous avez collaboré ont collectivement permis de faire bouger le MSSS et l'a contraint à reconduire intégralement l'ensemble des primes.

Merci à chacun d'entre vous pour votre soutien envers l'Association, pour la solidarité de vos gestes et votre attitude hautement professionnelle. Merci aux résidents en pharmacie qui ont rapidement proposé leur appui à nos actions.

L'A.P.E.S. n'a accepté aucun recul. La valeur des pharmaciens d'établissements commence juste à être reconnue dans sa rémunération. Le travail de reconnaissance ne fait que commencer. Nous pouvons envisager l'avenir avec optimisme!

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