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Nouvelles de l'A.P.E.S.
Soixante-seize bourses pour la maîtrise en pharmacothérapie avancée
Nous venons d’établir un record de tous les temps. La cohorte 2013-2014 de résidents en pharmacie (Universié de Montréal et Université Laval) devrait compter plus de 75 étudiants en début de programme. Du jamais vu! L’A.P.E.S. s’est donc engagé à obtenir du MSSS plus de bourses pour satisfaire les besoins de ces candidats tant attendus. Après avoir confirmé les besoins exacts auprès des deux facultés de pharmacie, c’est avec diligence que le MSSS a répondu à la demande de l’A.P.E.S. et a octroyé les bourses supplémentaires.
La rapidité du MSSS à répondre à la demande de l’A.P.E.S. confirme qu’il reconnaît l’urgence de régler le problème de pénurie intense que nous vivons en pharmacie d’établissement. Il n’y a plus lieu de douter de cet élément.
Mais pourquoi ce nouvel attrait?
Lors d’un colloque tenu par les étudiants en pharmacie en mars à Montréal, nous avons questionné ces derniers sur leur intérêt pour le programme de M.Sc. en pratique pharmaceutique. La réponse : la nouvelle entente de travail qui réduit l’écart salarial avec le secteur privé et la promesse d’une reconnaissance de la spécialisation en pharmacie. Voilà donc un argument de plus pour éventuellement convaincre les autorités du MSSS de la nécessité de reconnaître formellement la maîtrise. En effet, ces jeunes pourraient bien quitter le navire dans quelques années si la promesse ne se réalisait pas…
En somme, l’A.P.E.S. se réjouit des résultats prometteurs et rapides que semblent susciter les nouvelles conditions de travail des pharmaciens d’établissement. Toutefois, le message est clair : pour l’attraction, le tour semble joué pour le moment; pour la rétention, il y a des gestes à poser et au cœur de ces actions, il reste encore et toujours le dossier de la reconnaissance d’une première spécialité en pharmacie.